Résumé : Poursuivant les réflexions sur l’obscénité des Folastries, cette étude des prépositions considère le recueil sous un angle profondément ludique. Elle montre que les prépositions, qui défigent le sens pétrarquiste de termes devenus presque clichés et orientent notre regard vers les lieux de l’intime, sont une ressource à part entière de la Muse folâtre de Ronsard et instaurent malicieusement une véritable grammaire du contact, contact entre les mots et entre les chairs.