Résumé : Le mariage du duc de Savoie et de Marguerite donne lieu, en 1559, à une production poétique très abondante. Parmi ces vers, ceux de Du Bellay et de Ronsard se distinguent. L’épithalame du premier unit diverses traditions de l’écriture nuptiale tandis que Ronsard propose deux textes surprenants au vu des circonstances : un discours et un chant pastoral où, au lieu de se réjouir, il laisse s’exprimer la plus poignante des douleurs.