Résumé : En vertu de l’association cosmologique et philosophique de la rondeur à la perfection, Ronsard, Peletier du Mans, ou encore Guy Le Fèvre de La Boderie, mobilisent un ensemble de représentations géométriques dans leur appréhension de la beauté. Au-delà de la poétique du bel objet, la logique lexicale et figurale qu’ils développent dessine, selon leurs imaginaires spécifiques, une géométrie verbale à deux ou trois dimensions, dans l’interaction des langages poétique et mathématique.