Résumé : Ronsard s’inscrit dans la vague homérique au début des années 1550, mais il continue de s’inspirer plus subtilement du poète grec tout au long de sa carrière, notamment dans son emploi hellénisant du mot « genou ». À travers son utilisation du genou comme signe de force, comme outil de supplication et comme vecteur de l’amour, « le premier auteur Lirique François » investit les genoux de symbolisme et de métaphores homériques, tout en préservant la corporalité de ses vers.