Résumé : Après la mort de Ronsard, des documents le concernant virent le jour qui furent joints aux éditions de ses Œuvres, sans réelle preuve. Ainsi, la Translation de l’original latin de la fondation du prieuré de Saint-Cosme, imprimée à Tours en 1637, et retrouvée par Prosper Blanchemain en 1866, fait depuis partie du corpus des pièces attribuées au poète. Sur la base d’un manuscrit nouveau, la présente étude conteste la paternité ronsardienne de cette traduction.