Résumé : L’usage pétrarquiste de l’antithèse entre « extrêmes opposés » se prête aux surenchères et aux mises en abyme, plus ou moins contrôlables. On examine ici comment les Sonets pour Helene durcissent le jeu des renversements entre plaisir et souffrance, célébration et dénonciation de l’amour ou de l’aimée ; et comment leur environnement textuel – le tome I des Œuvres de 1578 et le voisinage stratégique des Amours diverses – stimule ces écarts tout en permettant de les corriger quand ils vont trop loin.