Résumé : Quelque évidente que soit l’évolution du goût en matière de poésie au début du xviie siècle, Ronsard, prince des poètes de son temps, n’en passe pas pour autant de la lumière à l’obscurité sitôt son tombeau érigé. Les anthologies poétiques témoignent au contraire d’une lecture et d’un usage très différenciés de son œuvre, selon les milieux, les cercles et les enjeux, après comme avant 1585.