Résumé : Au-delà des insertions citationnelles, l’art du pastiche suppose l’imitation d’une manière ou d’une musique du texte source dans un mouvement phrastique qui la connote à défaut de la reproduire. Les enseignements d’une récente expérience de rédaction de pastiches pseudo-rabelaisiens, éclairés par l’analyse syntaxique, sont ici appliqués à Balzac, Gautier et Nodier dans leurs efforts respectifs de recréer le souffle rabelaisien, sa trace mémorielle ou la force illocutoire de l’invective.