Résumé : La langue de Rabelais, qui joue avec les mots, les genres et les techniques, est une langue inouïe. On en retrouve les caractéristiques chez V. Novarina, D. Danis et G. Bourdet. La scène théâtrale devient le lieu d’une subversion de langage dont la dimension de critique sociale est souvent implicite. Ce théâtre « poétique » repose sur une démarche désacralisante. Les œuvres jouent sur l’invraisemblance. Elles s’inscrivent profondément dans une veine rabelaisienne.