Résumé : Les contrefactuels abondent dans les Tiers et Quart Livres. La forte présence de ce type d'énoncés constitue un indice du changement de régime narratif adopté par Rabelais dans ses deux derniers romans. Ces irréels du présent et du passé poussent l'intrigue au-delà de sa linéarité et enrichissent la fiction romanesque. En outre, par la manière dont se distribuent les contrefactuels dans l'énonciation dialoguée des romans, l'aptitude à la fiction devient une qualité valorisée.