Résumé : L’article constitue une étude de l’épigramme imitée de Martial adressée par Marot à Rabelais, unique trace d’une amitié littéraire insaisissable. Publié de manière posthume en 1550, l’émouvant quatorzain fait peut-être écho à l’utopie thélémite tout en reflétant l’amertume diffuse qui imprègne les dernières années du règne de François Ier, alors que le poète erre sur les chemins de l’exil et que le romancier aspire à une retraite dédiée à l’otium.