Résumé : Cet article identifie l’intertexte du dernier chapitre de Pantagruel avec un roman de chevalerie italien dont la traduction paraît en 1530, Guérin Mesquin. Les aventures que Rabelais attribue à Pantagruel trouvent des échos, parfois précis, avec celles de Guérin. L’humaniste, qui cite dans son œuvre de nombreux récits de chevalerie, pourrait avoir vu Guérin à Lyon, où le roman a été imprimé, peu avant que Rabelais s’installe dans la ville, par Olivier Arnoullet, concurrent de Claude Nourry.