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Classiques Garnier

La bonne distance

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : L’Ange et l’Ambassadeur. Diplomatie et théologie à la Renaissance
  • Auteur : Roudaut (François)
  • Pages : 9 à 16
  • Collection : Études et essais sur la Renaissance, n° 101
  • Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
  • EAN : 9782812409592
  • ISBN : 978-2-8124-0959-2
  • ISSN : 2114-1096
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-8124-0959-2.p.0009
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 07/11/2013
  • Langue : Français
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La bonne distance

Étudier conjointement les images de l’ange et de l’ambassadeur ne va pas de soi. Daniel Ménager prend pour point de départ le rapprochement par Le Tasse de ces deux figures. C’est là une des caractéristiques de sa manière générale de procéder : choisir quelques mots employés, quelque rapprochement effectué par tel auteur, ou par tel critique. Par exemple, quand Harald Weinrich, dans son livre sur le temps, dit que la nouvelle, chez Boccace, « se détache d’une conversation mondaine1 », Daniel Ménager en rend compte ainsi : « Harald Weinrich a démontré que le récit n’existait pas sans le détachement2 ». L’application strictement narratologique que l’on pourrait faire de l’œuvre du critique allemand se trouve infléchie au profit d’une lecture plus grave. C’est que le travail de tout exégète « doit assurer un essor, à la fois lyrique et métaphysique, à un besoin spirituel de l’homme intérieur, il doit lui assurer une libération analogue à celle qu’apporte l’œuvre d’art à l’artiste3 ». Ces paroles de Leo Spitzer conviennent à la pensée de Daniel Ménager qui ne cesse, en effet, de chercher à lire les textes pour qu’ils révèlent leur capacité de sauvegarde sinon de sauvetage. La littérature n’est pas pour lui un objet neutre sur lequel il exercerait une activité de technicien (ce que l’on peut lire de plus en plus fréquemment dans nombre d’ouvrages savants, comme si le travail universitaire impliquait presque le désintérêt pour l’enjeu de la littérature). Daniel Ménager aime la littérature parce qu’elle est la vie. L’analyse à l’œuvre dans La Renaissance et le détachement est justifiée par le fait, dit-il dans l’introduction, que les temps modernes ont permis de « vivre » le détachement « autrement4 ». Il faut retenir ici le mot vivre : le travail du critique se doit d’être vivant, en mouvement.

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En relançant les analyses, les interrogations (« qu’aurait dit tel auteur de tel texte ? comment aurait-il compris telle idée ? ») dramatisent la parole, la vivifient. L’enjeu est de taille : c’est la vie, notre vie qui ne peut se dire sans « les idées et les attitudes mentales » qui « possèdent leur vie propre5 ».

Daniel Ménager ne conçoit pas la vie sans le mouvement. Aussi étudie-t-il moins des notions que leurs apparitions, leurs modulations, leurs transformations. Moins des courants de pensée que des pensées qui courent et dont il s’agit de mettre en lumière les causes et la modalité des évolutions. La parole ne prétend pas représenter le particulier : individuum est ineffabile, dit l’adage scolastique. Certes, mais c’est parce que l’on considère dans l’individu la fixité de l’essence. Or il ne s’agit pas, pour Daniel Ménager, de définir des essences mais de représenter le propre d’un parcours ; ce sont moins des objets qu’il entend dessiner que des trajets. Les analyses ne doivent pas conduire à la multiplicité des sentiers qui se mettraient, à l’intérieur de ce qui ne serait même plus un jardin, à bifurquer. Daniel Ménager ne se perd pas dans le dédale des œuvres mineures. L’exhaustivité n’est pas son but. Il entend interroger les œuvres majeures pour les leçons, les progrès qu’elles nous apportent, les voyages sûrs qu’elles proposent et qui nous rendent plus unifiés.

Car il existe un lieu où nous pouvons être apaisés par l’accord des contraires. Penser que règne l’inconciliable, c’est penser faiblement, avoir une vue basse, ou se tenir à la mauvaise distance. Dans sa Chronique vénitienne, Daniel Ménager fait dire à l’un de ses personnages : « Il est très difficile de se faire une idée générale des choses6 ». Si lui-même parvient si bien à la synthèse dans L’Ange et l’ambassadeur, c’est parce qu’il a trouvé la bonne distance à partir de laquelle contempler les hommes, les événements, les idées. Grâce à elle, « la forme se dégage du chaos des apparences7 ». Pour cela, il ne faut ni la lenteur démonstrative de certains travaux (cela n’empêche pas, ici, le grand nombre des références, cependant toutes réduites à l’essentiel) ni la rapidité superficielle de quelque polygraphe. La parfaite connaissance qu’a Daniel Ménager du siècle qu’il étudie lui permet de le décrire en surplomb, et d’en tracer, d’une main très sûre, la cartographie.

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Ce lieu de la conciliation ne se trouve pas dans le recours à l’étymologie. Toute recherche de l’origine est fille de la rêverie, et il est assurément préférable de considérer que la vérité se forme peu à peu dans le Temps, dans ce temps dans lequel nous vivons et qui nous constitue pleinement. Ainsi, Daniel Ménager s’intéresse moins à des notions qu’à des sentiments : dans d’autres livres, le sentiment du détachement ou du rire, dans ce livre-ci celui de la médiation. Les sentiments, qui ne se laissent pas cloisonner dans les domaines pré-définis par l’application conjoncturelle de la raison, ignorent qu’ils passent d’un art à un autre puisque ce sont là pour eux des supports d’existence. Leurs trajets paraissent étranges : c’est qu’ils ont leur propre logique, dont aucun appareil conceptuel ne saurait rendre compte. Daniel Ménager aime la littérature et la peinture : il ne voit pas en elle des lieux pour l’exercice d’un savoir préétabli mais des moyens de rendre sensible une connaissance qui doit nous sauver. Car il ne sépare pas l’éthique de l’esthétique, le beau du bien. N’ayant jamais méprisé l’une et l’autre, il n’a pas besoin, à grand renfort de déclarations, de proclamer leur retour. Elles ne l’ont jamais quitté, depuis Platon.

Avec l’élégance de ceux qui maîtrisent leur pensée et celle des textes qu’ils étudient, Daniel Ménager applique à sa démarche cette lecture qu’il fait du Tasse : « ce qu’il dit, au fond, est à la fois très simple et très raisonnable8 ». Son propos est en effet de nous montrer ce qui est devant nous et que nous ne voyons pas. Il n’y a pas de sens caché qu’il faudrait dévoiler en faisant appel à tel corps de doctrine. N’existent que des évidences, dites par le texte ; mais c’est ce qu’il y a de plus difficile à voir. Écrire ainsi que « les dons de l’ange sont d’abord ceux-ci : la lumière et le vent9 » ouvre au lecteur des perspectives que le monde baroque lui offre largement, mais sans qu’il en ait vraiment conscience. Il ne suffit pas en effet de considérer que le baroque est un art du mouvement ; c’est assurément réducteur. Ainsi, Daniel Ménager attire notre attention non sur l’illustration du mouvement, mais sur le signe du souffle, dont le lecteur trouve un écho dans le même chapitre, lors de la description d’un tableau de Filippino Lippi : « Il n’y a rien de calme dans les plis de sa tunique où semble encore souffler le vent du dehors10 ».

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On serait tenté de dire, en reprenant une notion largement développée par Charles de Bovelles, que Daniel Ménager invite son lecteur à des assurections : il propose des lectures qui nous font passer à un niveau plus élevé de compréhension. Rapprocher des domaines qui semblaient étrangers – en l’occurrence, la diplomatie et la théologie – c’est, à une vision cloisonnée du passé, préférer une vue non pas tant panoramique que phénoménologique, privilégier la représentation sensible du monde sensible dans lequel nous nous trouvons, dans lequel nous sommes prisonniers ; mais pour nous conduire à une région supérieure de l’interprétation, là où le sens littéral offre, en se déployant, tous les sens. La présence continue de ce monde-ci donne le sentiment que Daniel Ménager pourrait préférer écrire des romans, ou qu’il écrit – qu’on songe à l’importance de la voix dans ses travaux – ce qu’il serait possible d’appeler des récits critiques. Les écrivains, les philosophes, les théologiens et les peintres en sont les personnages, eux qui nous offrent le sensible enfin dévoilé. Car les textes sont souvent une succession de tableaux, tout comme les tableaux sont destinés à être mis en mots. Ut pictura poesis : tout est là, si l’on se rappelle que l’essentiel est la bonne distance à respecter pour l’un et l’autre art.

Daniel Ménager médite sur les tableaux plus encore qu’il ne les analyse. Il se promène dans les paysages qu’ils représentent, comme on le fait, rêveusement et précautionneusement, dans les textes dont il ne faut pas troubler la surface par des questions trop brutales qui bouleverseraient leur fragile ordonnancement. Mais Daniel Ménager ne se perd pas dans les tableaux : ce serait entrer dans les choses. Or il faut rester à distance si l’on veut demeurer attentif, comme l’explique Maître Eckhart : « Ceux-là sont vigilants qui sont sans obstacles dans toute leur activité. Sont sans obstacles ceux qui accomplissent comme il convient toutes leurs œuvres selon l’image de la lumière éternelle et ces gens sont près des choses et non dans les choses11 ». Ni loin, ni dedans. Il ne faut pas peser sur les textes ; juste les effleurer de la pensée, avec la douceur de l’ange et la circonspection de l’ambassadeur. Il est nuisible de choisir la pensée qui dissèque et mesure, qui écrase de son poids ce

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qu’elle entend évaluer. Car la pensée qui calcule « ne rentre pas en elle-même. Elle n’est pas une pensée méditante, une pensée à la poursuite du sens qui domine dans tout ce qui est12 ». Dans ce texte de Heidegger auquel il fait allusion13, Daniel Ménager choisit l’autre voie proposée par le philosophe : la pensée qui médite, celle qui donne à l’homme une demeure, une « habitation paisible entre la terre et le ciel14 », celle que nous propose la contemplation du vol des anges et du travail des ambassadeurs, métaphorique de notre rapport à l’œuvre d’art. Nous ne sommes pas les personnages d’une fiction ; mais nous devons consentir à elle, tout en lui demeurant extérieurs.

La difficulté réside dans le passage de la situation de spectateur à celle de personnage, à l’exemple du délicat passage du jour à la nuit « qui tombe et abolit les contours15 », même si – comme on l’a chanté – elle peut être plus belle que bien des jours. (Fra Paolo Sarpi rappelle sa crainte du crépuscule : « C’était la transition qu’il redoutait, non pas la nuit elle-même16 ».) Le passage, dans un tableau, du contour d’un personnage au fond, et dans un texte, celui d’une idée à une autre ; dans la peinture et dans la littérature, les seuils que doit traverser le spectateur ou le lecteur, et dont nous avons l’idée lorsque l’ange quitte l’air du ciel pour poser le genou dans la pièce où se trouve Marie, lorsque l’ambassadeur passe du monde de son maître à celui dont il connaît à peine les lois. Il y faut des précautions, des rites qui maintiennent le « catéchisme de la fidélité17 ». Car en passant dans la demeure de l’autre, il faut, pour ne pas se renier, faire l’effort de se maintenir entre les deux mondes, dans une sorte de déploiement, à l’instar de l’ange et de l’ambassadeur, qui « l’un comme l’autre s’emploient à ouvrir ce qui était fermé18 ». Eux aussi déplient des textes, les expliquent après avoir recueilli avec précaution des pensées obombrées par l’enveloppement de pratiques étrangères ou par la sombre matière de ce monde-ci.

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Sans doute est-ce ainsi que l’on pourra atteindre le « silence de midi19 », le moment où le vent cesse : il n’enfle plus les voiles du navire d’Ulysse – laissant toute leur puissance aux sirènes –, et ne gonfle plus le vêtement de l’ange. Le vent tombé, le temps semble s’être arrêté. Mais s’il n’y a plus alors ni passé ni avenir, ce n’est pas la mort qui survient – celle que les Sirènes apportent avec la volupté coupable de la paresse20 – mais l’apaisement que donne la plénitude d’une Arcadie devenue heureuse à force de lois et de contraintes. Daniel Ménager songe sans doute moins à la violence de l’Odyssée qu’au monde de la pastorale (Théocrite dans sa première idylle ou, plus lascivement, Virgile dans la deuxième Bucolique) et à la rive de l’Ilissos où, si Phèdre ne poussait pas Socrate à l’enthousiasme nympholeptique, on entendrait les murmures des nymphes entraînées par Pan dans l’immobilité de midi. Le temps est déposé dans ce punctum qu’est le maintenant : celui de l’heure de midi. Racontant l’aboutissement du vol de l’ange à la fin de son introduction, Daniel Ménager marque fortement la rupture avec un discours à la troisième personne en écrivant soudain : « Maintenant, il parle à la Vierge ». Le maintenant est peut-être le lieu que l’on doit habiter pour échapper à l’inquiétude que provoque le temps. Il est ce « pourtour de l’éternité » dont parle Daniel Ménager citant Maître Eckhart21 ; il est à la fois de l’être et de l’étant en mouvement22. Cercle qui resplendit dans l’éternité du monde23, le maintenant est le lieu de l’extension du temps vers l’éternité (l’extensio ad superiora, suivant l’expression de saint Augustin), et peut-être la forme de l’ange en tant qu’il donne « une figure à la relation entre l’Éternité et le Temps24 ». C’est tout l’effort de Daniel Ménager : saisir un maintenant en évitant la distension entre le souvenir du passé et l’attente de l’avenir25. Le lecteur sera attentif à cet

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équilibre qui est la marque d’une révélation. L’annonce d’un message, qu’il vienne d’un ange ou d’un ambassadeur, tout comme le mouvement même du détachement ou l’éclat du rire (tous sujets traités par Daniel Ménager dans ses derniers livres), a lieu dans le maintenant réduit pour ainsi dire à une sorte d’épiphanie. C’est la révélation du soudain26, l’instant de l’union à l’objet « qui est la lumière même27 », ce qui « advient de façon inespérée et passe ainsi de l’obscur au clair », comme le dit Denys l’Aréopagite28, dont Daniel Ménager montre, de la façon la plus limpide, l’importance pour la compréhension du rôle et de l’ange et de l’ambassadeur.

Par la vision globale et immédiate qu’il développe, le tableau anticipe sur l’histoire en proposant une vie déjà éclaircie, sinon révélée. Il permet d’assouvir le désir d’une « ubiquité heureuse », celle que connaît Fra Paolo Sarpi et qu’offre Daniel Ménager pour éviter « ce qu’il peut y avoir de trop tendu dans l’observation du paysage29 », que ce soit celui d’un tableau ou celui d’un texte. Il faut être dans l’œuvre en même temps qu’on la tient à distance. Que la beauté du monde ne puisse être perçue que par ses représentations n’empêche pas que l’on doive les tenir éloignées. On doit s’y plonger avec retenue et remplir la « tâche difficile » des choreutes : « Proches de l’action, ils doivent transcender le malheur du héros et de l’héroïne, de manière à ce que, nous aussi, nous prenions nos distances, tout en restant proches de leurs infortunes. Voilà l’un des secrets de la fameuse catharsis30 ». On ajoutera que c’est en partie la définition du rôle du critique selon Daniel Ménager.

À cette heure de midi, « chacun sera au-delà du désir31 ». C’est peut-être là que réside la tâche ultime du lecteur : produire et partager la plénitude que fait naître cette lumière de midi, lutter contre l’éloignement, l’estrangement qui nous empêche de savoir comment entendre l’expression in illo tempore pour pouvoir nous trouver en ce temps-là32. Car nous devons être réellement (c’est-à-dire dans la contemplation que produit la fiction) dans le temps de ce temps-là, celui que fait naître le tableau

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du Tintoret lors de l’analyse qu’en donne L’Ange et l’ambassadeur33. Avec ce que l’on appelait, il n’y a pas si longtemps, l’esprit de finesse, Daniel Ménager fait entendre une voix inquiète, interrogatrice, apaisée enfin quand quelques pas ont été faits vers la clarté. Alors, le livre lu, nous savons davantage, en ce temps-ci, qui nous sommes.

François Roudaut

1 Le Temps, traduit de l’allemand (1964) par Michèle Lacoste, Paris, Le Seuil, 1973, p. 160.

2 La Renaissance et le détachement, Paris, Garnier, 2011, p. 11.

3 Leo Spitzer, traduit et cité par Jean Starobinski dans sa préface aux Études de style, Paris, Gallimard, 1970, p. 16.

4 La Renaissance et le détachement, p. 9.

5 La Renaissance et le détachement, p. 10.

6 Paris, Le Cerf, 2009, p. 29.

7 Ce que fait dire Daniel Ménager à Leonardo Dona, Chronique vénitienne, p. 91.

8 L’Ange et l’Ambassadeur, p. 3.

9 L’Ange et l’Ambassadeur, p. 9.

10 L’Ange et l’Ambassadeur, p. 35.

11 Sermon 86, dans : Sermons, traduction de Jeanne Ancelet-Hustache, Paris, Le Seuil, 1978, t. III, p. 174 ; cité dans La Renaissance et le détachement, p. 20.

12 Martin Heidegger, « Sérénité », Questions III, traduction par André Préau, Paris, Gallimard, 1966, p. 166.

13 La Renaissance et le détachement, p. 20.

14 Heidegger, p. 168.

15 La Renaissance et le détachement, p. 12.

16 Chronique vénitienne, p. 12.

17 L’Ange et l’Ambassadeur, p. 13.

18 L’Ange et l’Ambassadeur, p. 20.

19 Chronique vénitienne, p. 44 : « La nature reposera dans le silence de midi. L’Arcadie, c’est cela ». Ce silence est assurément celui du partage, juste.

20 Horace, Satires, II, III, v. 14-15.

21 La Renaissance et le détachement, p. 21.

22 Voir Lauri Routila, « La définition aristotélicienne du temps » dans : Concepts et catégories dans la pensée antique. Études publiées sous la direction de P. Aubenque, Paris, Vrin, 1980, p. 247-252. L’analyse du temps par Aristote se trouve dans la Physique, IV, 10-12.

23 Comme le conçoit Nicolas de Cues dans son De Genesi (Bâle, Henricpetri, 1565, p. 130). Sur la conception du temps chez Nicolas de Cues, voir l’étude de Maurice de Gandillac, La Philosophie de Nicolas de Cues, Paris, Aubier Montaigne, 1941.

24 L’Ange et l’Ambassadeur, p. 40.

25 La distentio animi dont parle saint Augustin dans ses Confessions, XI, 26, 33.

26 L’exaiphnès platonicien : Banquet, 210 e ; Parménide, 156 b.

27 Plotin, Ennéades, VI, 7, 36.

28 Lettres, III, 1069 b. Voir aussi la Hiérarchie céleste, XV, 2, 329 b.

29 Chronique vénitienne, p. 34.

30 La Renaissance et le détachement, p. 12.

31 Chronique vénitienne, p. 44.

32 Chronique vénitienne, p. 46.

33 L’Ange et l’Ambassadeur, p. 40.