Résumé :Amitié, grande amitié, amour, tendresse, inclination… Si Mme de Sévigné emploie tant de mots pour évoquer le lien qui l’unit à sa fille, c’est sans doute parce qu’elle tâche de décrire un sentiment à part : non pas (seulement) de l’amour ni (seulement) de l’amitié mais « l’essence de ces deux sentiments confondus ». Cherchant à dépasser l’horizon de l’affection maternelle, elle tendrait ainsi à créer une forme de relation supérieure où la chance d’être mère se conjugue avec la joie d’être amie.