Abstract: Cet article cherche à réévaluer l’auto-présentation dans les mémoires aristocratiques du xviie siècle. Examinant les mémoires de Henri de Campion et de Louis de Pontis, l’article argumente que l’affection dans un contexte de violence était au cœur des auto-représentations de ces mémorialistes. Le processus d’auto-façonnage de Pontis et de Campion permet d’entrevoir les complexités et les tensions autour de l’amitié, la violence, l’honneur et le christianisme à cette époque.