Résumé : L’article sonde les relations frère-sœur telles qu’elles s’écrivent au xixe siècle à travers les témoignages laissés sur leur complicité par François-René de Chateaubriand et sa sœur Lucile ainsi que par Eugénie et Maurice de Guérin. Il s’interroge sur l’image donnée de ces deux femmes qui ont vécu aux côtés de – ou plutôt, à l’ombre de leurs frères écrivains, auxquels elles ont été liées par une amitié passionnée, dont elles ont accompagné l’éveil à la poésie, tout en s’essayant elles aussi à l’écriture.