ÉDITORIAL

Après la suppression de l’Établissement public du Château-musée du Cayla, notre interlocuteur est, depuis un an, le personnel chargé de la Culture au Département.

Nous entretenons avec celui-ci les meilleures relations tant sur place au Cayla qu’à la Conservation.

Ainsi, en ces temps de pandémie et de fermeture des musées, a été initié et mis en œuvre le projet de publier le Journal de Marie de Guérin. Si celui-ci n’a sans doute ni les qualités littéraires ni la profondeur de celui de sa sœur, il reste néanmoins une source de renseignements importants sur la famille de Guérin et la vie au Cayla. Cette publication sera une œuvre de longue haleine, car il nous faudra travailler sur le manuscrit et l’écriture de Mimi, comme celle de tous les Guérin, est difficile à déchiffrer.

Notre rôle d’éditeur s’en trouve donc confirmé : va ainsi reparaitre, dans les semaines qui viennent, le tome I des Lettres d’Eugénie à sa famille, tome qui était épuisé.

Pour marquer son intérêt à notre association, le Département lui a octroyé une subvention conséquente et que nous espérons pérenniser. C’est l’occasion pour moi de l’en remercier chaleureusement.

Notre situation financière reste convenable, mais notre problème est toujours le même, comme il est du reste celui de nombreuses associations comme la nôtre : nos adhérents sont vieillissants et nous avons beaucoup de mal à recruter un public plus jeune.

Nous tentons cependant de le faire en créant un tarif adhésion pour les moins de trente ans et en soutenant une compagnie théâtrale qui nous a offert, le 18 juillet, un spectacle qui rend plus vivants et plus présents les textes de Maurice et d’Eugénie de Guérin.

Nous essayons aussi de faire connaitre davantage les lieux même du Cayla, lieux qui restent enchanteurs pour toutes les générations.

Si nous voulons gagner cette bataille, il faut que chacun de vous nous reste fidèle et soit notre porte-parole et notre agent recruteur auprès de 10ceux qui seraient susceptibles de vouloir nous rejoindre en ces temps où nous avons tant besoin de beauté et d’élévation d’âme.

Pierre Chatelus de Vialar