Résumé : L'article, qui étudie la pensée de Paul Valéry de 1892 à 1912, double décennie pendant laquelle le poète renonce à publier des vers, interroge en particulier la manière dont il récupère la valeur de la poésie, notamment dans les Cahiers de 1910-1914, peu avant de s’adonner à nouveau et bien plus massivement qu’auparavant à l’art de publier. À cette reprise s’articule peut-être sa réception des textes du philosophe pragmatiste américain William James, qui circulent en France à la même période.