Résumé : L’univers poétique de Blaise Cendrars a souvent été associé, par ses contemporains comme par la critique d’aujourd’hui, à celui de Walt Whitman : ce lien à explorer permet d’interroger la réception de la littérature nord-américaine par Cendrars au début du siècle, alors que lui-même débarquait à New York en 1911. L’auteur de Feuilles d’herbe ne l’a pas laissé indifférent et Feuilles de route, en 1924, est peut-être l’ultime salut à celui qui reconnaissait aux poètes le pouvoir de « paver les trottoirs ».