Résumé : Au tournant des années vingt, le mythe de l’américanisation est l’objet aux États-Unis d’un intense débat parmi les écrivains, les artistes et les intellectuels, dont l’enjeu est une forme de « nationalisation culturelle » qui ne peut s’envisager que dans une perspective internationale et selon une logique du réseau faisant la part belle à la circulation transatlantique des idées, des textes et des hommes, notamment par le biais des petites revues.