Résumé : Friedrich A. Lange promeut une forme d’idéalisme critique rénové à la lumière de la psychophysiologie de son époque. S’il se montre très critique à l’égard d’un matérialisme dogmatique, simple métaphysique de la matière, il accueille favorablement l’hypothèse matérialiste à titre de méthodologie pour les sciences. L’article analyse comment Lange concilie alors le « point de vue de l’idéal » indispensable en morale et en politique avec l’hypothèse matérialiste rénovée qui s’impose dans le domaine scientifique.