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Classiques Garnier

Présentation des auteurs

  • Type de publication : Article de collectif
  • Collectif : L’Acte éditorial. Publier à la Renaissance et aujourd’hui
  • Pages : 325 à 328
  • Collection : Études et essais sur la Renaissance, n° 89
  • Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
  • EAN : 9782812439711
  • ISBN : 978-2-8124-3971-1
  • ISSN : 2114-1096
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-8124-3971-1.p.0325
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 12/01/2011
  • Langue : Français
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Présentation des auteurs

Jean-Patrice Courtois enseigne à l’université Paris-Diderot la littérature des Lumières et l’esthétique. Il a publié des tirages limités en collaboration avec des peintres dont Arbre encore, Festina lente, 2000 (avec Alexandre Hollan) ainsi que des articles sur André du Bouchet, Jacques Dupin, Claude Esteban, Valère Novarina, Jean-Luc Parant, Antoine Emaz, Guillevic, Reverdy. Il a également publié des traductions en revue des poèmes de Robert Walser (L’Animal et La Barque) et David St John (Po&sie). Dernier livre paru : Les Jungles plates, Caen, 2010.

Mireille Huchon, professeur à l’université Paris-Sorbonne, est l’auteur de diverses contributions en littérature et langue du xvie siècle, poétique et rhétorique, dont Rabelais grammairien, Genève, 1981 ; Le français de la Renaissance, Paris, 1988 ; Œuvres complètes de Rabelais, Paris, 1994 ; Histoire de la langue française, Paris, 2002 ; Louise Labé, une créature de papier, Genève, 2006 ; Le français au temps de Jacques Cartier, Rimouski, 2009.

Chantal Liaroutzos est maître de conférences en littérature française à l’université Paris-Diderot. Ses travaux portent sur la littérature de la Renaissance, principalement sur l’œuvre de Charles Estienne et de Gilles Corrozet, ainsi que sur la représentation de l’espace et sur la littérature féminine.

Nicolas Malais est libraire de livres anciens et éditeur de textes inédits, comme le Désarroi de Remy de Gourmont (2006), Le gant rouge et Lettres à sa fiancée d’Edmond de Rostand (2009). Il consacre sa thèse de doctorat à l’étude de « La bibliophilie et son

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importance dans la création littéraire de 1880 à 1920 » et a publié plusieurs articles sur ce sujet.

Éric Marty, professeur de littérature contemporaine à l’université Paris-Diderot, est l’auteur de L’écriture du jour, le Journal de Gide, Paris, 1985 et l’éditeur du tome I du Journal de Gide pour la Pléiade (1996). Dernier livre paru : Roland Barthes, la littérature et le droit à la mort, Paris, 2010.

Daniel Maira a étudié les littératures française et italienne aux universités de Bâle, Paris-Sorbonne et Hambourg. Actuellement, il est chercheur associé à Yale University. Spécialisé dans le lien entre poésie et édition au xvie siècle et la représentation de la Renaissance dans la littérature romantique française, il a publié Typosine, la dixième muse. Formes éditoriales des canzonieri français (Genève, 2007) et le catalogue de l’exposition Nel libro di Laura. La poésie amoureuse de Pétrarque à la Renaissance (Bâle, 2004).

Thomas Mercier prépare actuellement une thèse de lettres à l’université du Maine consacrée à l’édition des auteurs débutants dans les années 1950. Il s’intéresse plus spécifiquement à l’étude d’Écrire. Animée par Jean Cayrol aux éditions du Seuil entre 1956 et 1965, cette collection est dédiée aux premiers textes de prose et de poésie. Ses travaux portent notamment sur les notions d’héritage éditorial et d’écrivain-éditeur.

Brigitte Ouvry-Vial, ancienne élève de l’École Normale supérieure, agrégée de lettres, Ph’D Columbia University, est professeur à l’université du Maine où elle enseigne la littérature française du xxe siècle ainsi que l’histoire de sa réception critique et éditoriale. Elle a publié un ouvrage et de nombreux articles sur l’œuvre poétique et picturale d’Henri Michaux et consacre désormais ses travaux aux liens entre théorie littéraire et histoire du livre et de l’édition.

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Chargée de mission à l’IMEC, Claire Paulhan a créé en 1996 sa maison d’édition, spécialisée dans les littératures autobiographiques d’écrivains du xxe siècle : journaux intimes, correspondances, mémoires. Son catalogue comprend des écrivains dont elle a à cœur de perpétuer la mémoire : Larbaud, Mauriac, Thomas, Leiris, Paulhan, Éluard, Audiberti, Grenier, Perros, Hyvernaud, Rivière, Guéhenno, etc. Elle a également édité les écrits de deux remarquables diaristes : Catherine Pozzi et Mireille Havet.

Anne Réach-Ngô, maître de conférences à l’université de Haute-Alsace, a consacré sa thèse de doctorat à l’étude de « La mise en livre des narrations de la Renaissance : écriture éditoriale et herméneutique de l’imprimé » (à paraître). Ses travaux portent sur les pratiques et discours éditoriaux au xvie siècle et sur leur participation à la différenciation générique des textes littéraires à la Renaissance.

Huguette Rigot, maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’Inalco, s’intéresse aux évolutions de la production et de la circulation des contenus, donc à l’acte éditorial, actualisé par les outils du Web 2.0. À ce titre, elle a conçu et administre une plate-forme éditoriale sous forme de wikis, « Fabrique des savoirs », permettant de redéfinir les termes d’un nouveau contrat textuel associant problématiques d’écriture et démocratisation des savoirs.

Bruno Roger-Vasselin, agrégé de lettres classiques, ancien Research Assitant à Harvard University, a écrit une thèse de littérature sur « L’ironie et l’humour chez Montaigne » (Sorbonne Nouvelle, 2000), dont la première partie est parue sous le titre Montaigne et l’art de sourire à la Renaissance (Paris, 2003). Actuellement coordinateur du département des formations au C.N.E.D. (Institut de Vanves), il a également publié quelques travaux sur Joachim du Bellay, Louise Labé, Marguerite de Navarre et Clément Marot.

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Mathilde Thorel, ancienne élève de l’ENS, est actuellement maître de conférences en histoire de la langue à l’université de Provence. Sa thèse, « Langue translative » et fiction sentimentale (1525-1540), est en cours de publication. Ses recherches privilégient la stylistique et la rhétorique de la Renaissance, les traductions anciennes, ainsi que l’étude du lexique et des dictionnaires.

Trung Tran est maître de conférences en littérature française à l’université de Montpellier III. Ses travaux portent essentiellement sur les relations texte/image et la littérature illustrée à la Renaissance. Il s’intéresse également aux rapports entre histoire littéraire et histoire du livre.