Résumé : Si les écrits de Tiberghien sur la philosophie de l’éducation sont plutôt rares, ils acquièrent une pertinence singulière dans le contexte ardent des guerres scolaires entre catholiques et libéraux qui se déroulent en Belgique au second xixe siècle. Ils révèlent aussi sa facette la plus engagée de militant de la laïcité et du libéralisme, incarnée par deux projets d’enseignement primaire, en 1858 et 1870, qui, s’ils n’ont jamais abouti, illustrent à merveille la vision krausiste de l’éducation.