Résumé : Cette étude retrace la face obscure du sacré dans Le Rivage des Syrtes, avec sa thématisation de la sauvagerie et du monstre, mais aussi dans Le Lis de mer d’André Pieyre de Mandiargues. En même temps, on lit dans ces textes une démarche conjuratoire, qui prend chez Julien Gracq, dans la veine du romantisme allemand et de Ernst Jünger, la forme du livre du monde – thème qui se miniaturise chez Mandiargues pour y devenir ornement, et où se lit peut-être une des pentes de l’œuvre gracquienne même.