Résumé : Qu’il parle en tant qu’écrivain ou en tant que lecteur, spectateur, auditeur de chefs d’œuvre, d’un bout à l’autre de son œuvre, Julien Gracq recourt conjointement au vocabulaire du sacré et à celui de l’électricité lorsqu’il parle d’aspirations, de réussites et de chefs d’œuvre littéraires ou artistiques. Il y recourt tout aussi spontanément pour qualifier les moments d’exception, les expériences de transport, de ravissement, de « dépossession exaltée » offerts par le monde sensible.