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Classiques Garnier

Glossaire

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : Journal pour Mademoiselle de Menou
  • Pages : 311 à 326
  • Collection : Correspondances et mémoires, n° 11
  • Série : Le Grand Siècle, n° 5
  • Thème CLIL : 3639 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Art épistolaire, Correspondances, Discours
  • EAN : 9782812425738
  • ISBN : 978-2-8124-2573-8
  • ISSN : 2261-5881
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-8124-2573-8.p.0311
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 05/08/2014
  • Langue : Français
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Glossaire

Le sens et les emplois indiqués concernent les occurrences citées. Les numéros de page font référence au Manuscrit 3471. Les dictionnaires utilisés sont les suivants :

Acad. 1694

Le Dictionnaire de lAcadémie françoise dedié au Roy, 1694 [Première édition].

Acad. 1718

Nouveau Dictionnaire de lAcadémie françoise, 1718 [Deuxième édition].

Acad. 1740

Dictionnaire de lAcadémie françoise, 1740 [Troisième édition].

Corn.

Corneille (Thomas), Le Dictionnaire des Arts et des Sciences, 1694.

F.

Furetière (Antoine), Dictionnaire Universel, 1690.

Lit.

Littré (Émile), Dictionnaire de la langue française, 1863-1877.

Mén.

Ménage (Gilles), Dictionnaire étymologique ou Origines de la langue françoise, 1694.

Rich.

Richelet (Pierre), Dictionnaire françois, 1680.

Trév.

Dictionnaire universel françois et latin, Trévoux, F. Delaulne, 1721.

Verr.

Verrier (Anatole-Joseph), Glossaire étymologique et historique des patois et des parlers de lAnjou, 1908.

Accommoder 37, 133 : convenir – 137, 168 : « arranger, mettre en ordre, en bon état » (F.) – 234 : « On dit aussi quun poète a accommodé un sujet au théâtre, pour dire quil la disposé pour paraître agréable sur la scène » (F.).

Accoutumer de 45, 128, 130, 264 : avoir lhabitude de.

Acteur, actrice 73, 113, 180, 192, 237, 276 : « Se prend aussi figurément, pour marquer la part que les personnes ont aux affaires. [] Il ne se prend pas en mauvaise part comme comédien » (F.).

Action 215, 225 : opération militaire.

Admirer 221 : « considérer avec surprise » (F.).

Adorable 14 : « digne dêtre adoré » (Acad. 1694).

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Aide de camp 94 : « officier darmée qui porte les ordres des officiers généraux partout où il est besoin. Cest ordinairement un volontaire de qualité à qui on donne cet emploi ou commission » (F.).

Aimer (s) 39 : se plaire.

Ajustement 244 : « ornement, parure » (F.).

Ajuster 217 : voir Accommoder 234.

Alerte 218 : vigilant.

Amuser 1, 3, 8, 21, 44, 50, 66, 72, 92, 130, 141, 155, 173, 187, 189, 207, 208, 212, 219, 231, 233, 259, 266, 277, 282, 284 : occuper, divertir – 45, 245, 273 : tromper.

Apanage 6 : « terre que les souverains donnent à leurs puînés pour leur partage » (F.).

Apostropher 52 : « adresser sa parole à quelque personne dans des discours ou des écrits oratoires » (F.).

Apparence 158, 302 : vraisemblance.

Appartement 194 : « On a dit ces dernières années, quon tenait appartement chez le roi, dune fête ou réjouissance, en laquelle le roi régalait sa cour pendant quelques soirées dans ses appartements qui étaient superbement meublés, et éclairés avec musique, bals, danse, collations, jeux, et autres divertissements magnifiques » (F.).

Appas 4, 5, 91, 149, 236, 248, 262, 263, 287 : charmes.

Appeler (en – pour quelquun) 190 : « On dit figurément et en discours familier, quand on réclame contre quelque proposition ou sentence que quelquun a avancée, quon en appelle » (F.).

Apprêt 79 : « ce quon prépare pour quelque cérémonie, réjouissance, ou festin » (F.).

Après-dînée (subst. fém.) 36, 43, 56, 60, 65, 68, 73, 86, 94, 95, 117, 120, 143, 159, 177, 183, 188, 191, 202, 210, 222, 229, 234, 282 : « La seconde partie du jour que lon compte depuis midi, qui est lheure ordinaire de dîner » (F.).

Après-souper (subst. masc.) 303 : « Le temps qui sécoule depuis quon a soupé jusquà ce quon se couche » (F.).

Arrière (subst. fém.) 62 : « Terme de marine. Cest la poupe dun vaisseau, la partie qui en fait la queue ou le derrière » (F.).

Assiette 209 : « Se dit figurément de létat et de la disposition de lesprit » (Acad. 1694).

Atour 51 : « Vieux mot qui signifiait autrefois tout ce qui servait à orner et à parer une femme. Chez la reine, il y a encore une dame datour qui la coiffe, qui lhabille » (F.).

Avanger à 82, 146, 182 : satisfaire à. « Dans lAnjou, le Maine et la Normandie, on dit Je ne saurais avanger à cela, pour dire, je ne saurais fournir à cela » (Mén.).

Avoir à demi (ne pas –) 205 : « On dit dune chose quil ny en a pas à demi, pour dire, quil ny en a pas assez » (Acad. 1694).

Avoir affaire de 92, 189 : avoir besoin de.

Avoir lavantage 6 : avoir lhonneur.

Avoir le vol 124 : « On dit figurément quun homme a le vol pour telle ou telle chose, pour dire, quil a des talents particuliers pour réussir en telle et telle chose » (Acad. 1694).

Avoir regret à 92, 128, 193, 300 : regretter.

Bader 36, 37, 52, 61, 86, 93, 94, 124, 138, 150, 188, 192, 198 : bavarder, raconter des histoires. « On disait autrefois en français, bader, pour dire tenir la bouche ou la gueule ouverte et béante » (F.).

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Baderie 148, 159 : conversation informelle.

Bailliage 92 : « lieu où le bailli tient son siège » (F.).

Ban et arrière-ban 65, 246 : tous les membres dun groupe.

Banal 232, 248 : qui est du ban.

Bénévole 54, 159, 215 : « Animé de dispositions favorables » (Lit.).

Bête 240 : « jeu de cartes, où quand celui qui fait jouer ne gagne pas, il paie autant que ce quil y a au jeu, et on dit quil a fait la bête » (F.).

Bienvenue 62, 63, 71, 100, 101, 112, 113, 115, 121, 123, 125, 128, 132, 135, 137, 145, 147, 161, 164, 165, 167, 172, 176, 177, 295 : « repas quon donne à ceux avec qui on entre en quelque espèce de communauté » (F.).

Boîte 249 : « On appelle boîte en termes dartillerie, un petit mortier de fer qui a sept ou huit pouces de hauteur. Après quon la chargé de poudre jusquau haut, on le bouche avec un fort tampon de bois, pour tirer dans des occasions de réjouissances publiques, afin quon en puisse ouïr le bruit de plus loin » (F.).

Bon, bonne 136, 209 : de bien.

Bonté 187, 283 : qualité.

Botter (se) 58 : « chausser des bottes » (F.).

Bouquet 281, 282 : « On dit aussi donner le bouquet à quelquun, quand on linvite à donner un bal ou un repas à une compagnie ; et rendre le bouquet, quand il sacquitte de son devoir » (F.).

Bourrée 217 : « Petit fagot fait de fort menu bois, qui fait un feu prompt et de peu de durée » (F.).

Boute-selle 77 : « Terme de guerre, qui se dit dun certain son de la trompette, qui avertit les cavaliers de monter à cheval » (Acad. 1694).

Brandebourg 71 : « Grosse casaque qui est venue à la mode ces dernières années. Elle va jusquà mi-jambe, et a des manches bien plus longues que les bras ; et quand on y veut mettre quelque ornement, elle est chargée de boutons à queue espacés assez large » (F.). Le terme semble désigner aussi ces ornements.

Branle 42, 117, 121 : « en termes de musique, est un air ou une danse par où on commence tous les bals, où plusieurs personnes dansent en rond, et non pas en avant, en se tenant par la main, et se donnant un branle continuel et concerté avec des pas convenables, selon la différence des airs quon joue alors » (F.).

Brèche 158, 228 : « se dit des diminutions, ou ruptures qui se font à plusieurs choses » (F.).

Brin (adv.) 75, 128 : guère – brin (subst. masc.) 68, 176, 196 : la plus petite partie.

Cacochyme 80, 289 : « Plein de mauvaises humeurs. [] On dit figurément un esprit cacochyme, une humeur cacochyme, pour dire un fantasque, un bourru » (F.).

Campagne 95 : « en termes de guerre, est le temps de chaque année où on peut tenir les troupes en corps darmée » (F.).

Canaille 56 : « Terme collectif. Il se dit de la populace, des gens qui nont ni naissance, ni bien, ni courage » (F.).

Capillaire 74 : « Nom quon donne aux herbes qui croissent en filets très déliés, comme si cétaient des cheveux. Il y a cinq sortes principales de capillaires dont on fait des sirops bons pour le rhume [] » (F.).

Capucine 71 : type de danse.

Caresse 241 : « Démonstration damitié ou de bienveillance quon fait à

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quelquun par un accueil gracieux, par quelque cajolerie » (F.).

Causes secondes 138 : « En physique, on appelle causes secondes, celles que la Providence laisse agir » (F.).

Cavalcade 44 : « promenade ou [] petit voyage que font des gens à cheval dans quelques lieux peu éloignés » (F.).

Chaise 5, 6 : « voiture pour aller assis et à couvert tant dans la ville quà la campagne » (F.).

Charroi 35 : « Être dans un vilain charroi, être gravement malade [] » (Verr.).

Chaud (subst. masc.) 164, 205, 207, 228 : chaleur ; « le chaud du jour est vers le midi » (F.).

Cheugne (subst. fém.) 67, 103, 175, 176, 208, 246 : mal, douleur, chagrin. Dérivé de cheugner : « donner un mauvais coup, blesser » (Verr.).

Chevet 103 : « Oreiller long et rond rempli de plume, sur lequel on met la tête quand on est couché. On lappelle autrement traversin » (F.) – 154, 155 : « Se dit aussi de la partie du lit où on met ce traversin » (F.).

Chiens courants 297 : chiens « qui chassent par la force de lodorat » (F.). Ils sont souvent en meute.

Chiffre 144, 213 : « Se dit encore de certains caractères inconnus déguisés et variés, dont on se sert pour écrire des lettres qui contiennent quelques secrets, et qui ne peuvent être entendus que par ceux qui sont dintelligence, et qui sont convenus ensemble de se servir de ces caractères » (F.).

Chopine 214, 215 : « Petite mesure de liqueurs qui contient la moitié dune pinte. La chopine deau commune pèse une livre à Paris » (F.).

Chorus 247, 270 : « Terme latin, dont on se sert dans les réjouissances de table, quand quelquun a chanté un couplet de chanson, il invite les autres conviés à le répéter tous ensemble, en leur disant, Allons chorus » (F.).

Chut chut (subst. masc.) 176 : le sens suggéré dans la suite de la phrase est « échec, vide ». Seule la locution en chut-chut est attestée : « à la sourdine, à la dérobée, en catimini, en grand secret » (Verr.).

Coffi 44, 74, 83, 182 : du verbe coffir : « Bossuer, meurtrir []. Déformer, écraser, détériorer un objet quelconque []. Faire des renfoncements » (Verr.).

Coin 114 : « On dit aussi quon a couru les quatre coins et le milieu de la ville, pour dire quon a bien fait du chemin pour quelque affaire ou perquisition » (F.).

Colique 37, 49, 51, 166, 167, 182, 195, 198, 204, 235, 246, 262, 268, 275 : « La néphrétique se sent particulièrement sur les reins []. Elle procède ordinairement dune pierre ou gravier descendu aux reins, qui cause une grande douleur à la hanche et aux lombes » (F.).

Collation 7, 52, 57, 61, 129, 161, 186, 191, 193, 194, 196, 204, 206, 246, 249, 286 : « est aussi le repas quon fait les jours de jeûne, au lieu du souper, et où on ne doit manger que des fruits. Collation est aussi le petit repas quon fait en hâte en passant, quand on na pas le loisir de sarrêter. [] Collation est encore le repas quon fait entre le dîner et le souper []. Collation est aussi ce quon prend en allant coucher, un doigt de vin et des confitures. Collation est pareillement un ample repas quon fait au milieu de laprès-dînée, ou la nuit » (F.).

Collecteur 70, 72 : « Celui qui est nommé par les habitants dune paroisse pour asseoir et lever la taille » (F.).

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Compagnie 7, 41, 42, 61, 65, 87, 95, 101, 113, 115, 121, 138, 146, 154, 158, 166, 177, 180, 184, 192, 194, 195, 204, 206, 210, 219, 225, 228, 229, 234, 245, 246, 247, 274, 275, 286 : « petit nombre damis assemblés dans un lieu pour sentretenir, pour se divertir, pour se visiter » (F.).

Comparoir 281 : « Usité seulement à linfinitif. Terme de procédure. Comparaître en justice » (Lit.).

Compliment 36, 43, 49, 63, 88, 96, 97, 156, 190, 213, 219, 250, 266, 290 : « civilité, ou honnêteté quon fait à autrui, soit en paroles, soit en actions » (F.) – 52, 178 : « est aussi une petite harangue quon fait à des personnes de marque, quand elles passent dans quelque ville, ou en quelques occasions notables » (F.).

Comptant 152 : sur le champ, à linstant, tout de suite.

Content 1, 90, 206, 230, 235, 269, 298 : satisfait, comblé.

Contraint 111 : « serré, mis à létroit » (Acad. 1694).

Contrevents 160 : « Grand volet qui souvre en dehors, et qui a toute la hauteur de la fenêtre » (F.).

Cornettes 112, 121, 137, 157, 166 : « Ce mot se disait autrefois de toute sorte dhabillement de tête. [] Ne se dit plus maintenant en langage ordinaire, que des coiffes ou linges, que les femmes mettent la nuit sur leurs têtes, et quand elles sont en déshabillé. [] Les coquettes mettent sur leur visage des cornettes de toile dortie, des cornettes jaunes, pour se conserver le teint frais » (F.).

Cotillon 71 : « danse à quatre ou huit personnes, chacun faisant son personnage à son tour » (Lit.).

Couleuvrine 178 : « Pièce dartillerie fort longue, et qui porte bien loin » (F.)

Coup dépée 89 : « Il a fait un beau coup dépée, se dit ironiquement dun homme qui a fait quelque sottise » (Lit.).

Couple (subst. fém.) 229 : « Deux choses de même espèce quon met ensemble » (Acad. 1694).

Courir ou courre 40, 164, 190 : « en termes de chasse, signifie, poursuivre le cerf, le lièvre, le chevreuil » (F.).

Courrier, ère 44, 51, 99, 107, 144, 153, 157, 161, 171, 209, 286 : « Postillon qui fait métier de courir la poste, de porter des dépêches en diligence. » « Se dit aussi de tous ceux qui courent la poste, soit pour leur plaisir, soit pour leurs affaires, encore quils soient de condition » (F.).

Croire (en – à) 151 : sen rapporter à.

Dabord 11, 18, 76, 253 : demblée, tout de suite.

Dailleurs 85, 176, 291 : par ailleurs.

Damas 41 : « Étoffe faite de soie, qui a des parties élevées qui représentent des fleurs, ou autres figures » (F.).

Dans toutes les formes 115 : « dans la bienséance et la régularité » (F.).

De cent piques 91 : de très loin. « On dit [] au figuré, Il est de cent piques plus savant que vous » (F.).

De compte fait 208 : tout compte fait.

De jour à autre 55 : dun jour à lautre.

De plus loin 184 : il y a longtemps.

Débonder (se) 245 : « Se vider par un écoulement rapide » (Lit.).

Décoffi 275 : antonyme de coffi. Ladjectif semble forgé par lauteur.

Défier (se) 59 : « Se douter, soupçonner, prévoir » (Lit.).

Défluxion 174 : terme « hors dusage » (F.). Voir Fluxion.

Dégobillis 43 : « Lordure qui a été vomie

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par celui qui a dégobillé, soit chien, chat, ou ivrogne » (F.).

Demander en grâce quelque chose à quelquun 268 : prier quelquun de faire la grâce de.

Demeurer au croc 28 : être abandonné. Croc : « se dit aussi de la cheville dun râtelier, ou dautre chose qui avance en pointe, où on peut attacher ou pendre quelque chose : et cest en ce sens quon dit quun procès est pendu au croc, quand on ne le poursuit plus ; quun homme a pendu les armes au croc, quand il a cessé daller à la guerre » (F.).

Demeurer pour les gages 101 : « On dit aussi quun homme est demeuré pour les gages, quand il a été tué, ou pris dans quelque occasion : ce quon dit aussi dun bras, dun œil, dune jambe, ou des hardes quil y aura perdues » (F.).

Départie 254 : « Départ ». Le mot est signalé comme vieux (Acad. 1694).

Députer 221 : « Envoyer quelquun avec commission. Il ne se dit point dun particulier qui envoie, mais seulement dun corps ou dune personne en autorité » (F.).

Désenchanter 161 : « Rompre lenchantement » (F.).

Désespéré 40, 176, 210 : « Qui ne donne nulle espérance » (Rich.).

Dessus (subs. masc.) 66 : « en termes de musique, est le son ou la voix la plus claire, et ce qui se fait mieux entendre en un concert. Un dessus de violon » (F.).

Déterrer 53 : « Trouver, découvrir » (Rich.).

Devers 158 : du côté de, vers.

Diable zot (au) 272 : diable (au). « On dit aussi ironiquement à des hâbleurs, pour montrer quon ne croit rien de ce quils disent, Au diable zot. Il y a apparence que cela vient dune imprécation tronquée, et quon a voulu dire, Allez au diable, au diable, on a retranché le premier et le dernier mot, et on a mis un z pour éviter la cacophonie, car le mot de zot nest point de la langue, de sorte quil faut que ce soit une orthographe corrompue » (F.).

Diable 109, 234 : « Cela ne vaut pas le diable, cela est très mauvais, cela ne vaut absolument rien » (Lit.).

Diablesse 71 : type de danse.

Diantre 50 : « on dit aussi absolument diantre, par manière dexclamation » (F.).

Diligence (en –) 221 : avec promptitude.

Diligences (pl.) 281 : « se dit en termes de palais, des poursuites nécessaires à faire dans les procès » (F.).

Dîner 38, 59, 73, 121, 122, 142, 147, 158, 180, 182, 209, 215, 218 : déjeuner ; « prendre son repas vers le milieu du jour » (F.).

Dire 113 : nommer, désigner.

Dire pourquoi 6, 166 : dire la raison.

Domicilier (se) 152, 169, 278 : avoir « une demeure certaine » (Acad. 1694).

Donner à garder 50 : tromper ; « Vous nous en avez donné à garder : vous nous en avez bien fait accroire » (F.).

Donner les violons 65, 115, 118, 121, 124, 247, 282 : « donner un concert de violons » (Acad. 1694).

Dormir tout debout 158 : « On dit aussi dun homme fort assoupi, quil dort tout debout » (F.).

Dragon 252 : « en termes de guerre, est une sorte de cavalier sans bottes, qui marche à cheval, et qui combat à pied » (F.).

Ébullition 206 : « On le dit aussi du sang qui bout dans les veines. La fièvre nest quune ébullition du sang » (F.).

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Échauffé 276 : enflammé.

Écolier 158, 179 : étudiant.

Enchanté 159 : ensorcelé.

Enlever 193 : ravir les auditeurs ; « se dit en choses spirituelles et morales. Ce prédicateur est éloquent, il dit de si belles choses, quil enlève ses auditeurs » (F.).

Enragé 41 : « On dit un mal enragé, une douleur enragée, pour dire, un mal violent, une extrême douleur » (Acad. 1694).

Entend (s) 129, 135, 170, 258 : « On dit encore absolument, cela sentend, quand on suppose une chose qui se fait ordinairement » (F.).

Entrer en charge 86 : entrer en fonction.

Envoyer 51, 56, 99, 105 : « Dépêcher quelquun vers quelque lieu pour y faire un message, ou pour quelque autre dessein » (F.).

Épuiser 166 : « Ôter toute leau dun endroit, tarir une source. On dit épuiser ses reins [] pour dire les vider » (F.).

Éteuf 186 : « Balle de jeu de longue paume fort petite, fort dure, et couverte ordinairement de cuir » (F.).

Étonner 18 : ébranler.

Étourdir 181 : atténuer, estomper.

Étrenne 163 : « Terme de marchand, qui ne se dit quau singulier. La première chose quun marchand vend dès que sa boutique est ouverte » (Rich.).

Exploit 281 : « se dit aussi des actes et expéditions que font les sergents » (F.).

Extraordinaire 217 : « Se dit aussi de ce qui se dépense dans une maison hors de lordinaire » (F.).

Faire des passions 221 : « On dit dune femme quelle a fait, quelle a causé de grandes passions, pour dire quelle a été éperdument aimée par beaucoup de gens » (Acad. 1694).

Faire merveilles 65, 72, 293 : faire des choses extraordinaires.

Faire rage 121, 293 : « faire des efforts extraordinaires, faire tout son possible, se signaler en quelque chose ; et il se dit en bien et en mal » (Acad. 1694).

Faire ses couches 135 : enfanter.

Faire tenir 79 : « Faire en sorte que certaines choses soient remises, transmettre » (Lit.).

Faire une revue 126, 138 : « Signifie encore perquisition, visite, recherche quon fait en quelque maison, pour voir si tout y est dans lordre, ou pour y chercher quelque chose » (F.).

Fanfare 66, 93 : « Bruit ou concert dinstruments militaires » (F.).

Fiches 54 : « On appelle aussi fiches des marques quon donne en plusieurs jeux pour marquer son jeu » (F.).

Fidéicommis 297 : « Disposition par laquelle un testateur donne à son héritier la jouissance de quelque bien, à la charge de le remettre entre les mains dun autre, dans un certain temps, ou en certain cas » (Acad. 1694).

Fièvre tierce 72, 85, 89 : « celle qui laisse lintervalle dun jour entre deux accès » (F.).

Figure 61 : « en termes de danses et de ballets, se dit des pas différents que font les danseurs en ordre et cadence, qui marquent diverses figures sur le plancher » (F.).

Flatter 224 : « Se dit figurément en choses spirituelles. [] Flatter son imagination, cest la repaître de chimères agréables » (F.).

Fluxion 179 : « Chute dhumeurs sur quelque partie du corps » (F.).

Foire 35, 44, 107, 108, 109, 113, 115, 118, 122, 143, 168, 290, 291 : « Lieu public où des marchands sassemblent

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à certains jours pour vendre en liberté leurs marchandises » (F.).

Forme (en bonne –) 207 : « On appelle quittances comptables, les quittances qui sont en bonne forme pour être reçues dans un compte, pour faire décharger un comptable de quelque partie » (F.).

Fouace 282 : « Pain cuit sous les cendres : ce quon a dit aussi de quelques gâteaux ou galettes, et en quelques lieux fougasse » (F.).

Fredon 193 : « modulation ou prompte variation de voix ou de sons » (F.).

Frugal 102, 220 : « Sobre, tempérant à légard de la nourriture » (F.).

Gaillard 57, 183 : « Enjoué, qui ne demande quà rire, ou à faire rire » (F) – 43, 116 : « On le dit aussi des choses qui sont licencieuses, hardies, incroyables » (F.).

Galanterie 62 : « manière civile et agréable de dire, ou de faire les choses » (Rich.).

Galerne 289 : « Vent froid qui fait geler les vignes, qui souffle entre lAquilon et lOrient » (F.).

Gâter le métier 221 : « Faire trop bon marché de sa peine, ou de sa marchandise, en sorte que cela fasse tort aux autres du même métier » (F.).

Gazetier 266 : « Celui qui compose la gazette. [] On appelle aussi gazetiers, les colporteurs qui débitent la gazette par les rues » (F.).

Gentillesses (pl.) 73, 76, 101, 241, 268 : « Ce mot pour dire jolies choses desprit est un peu vieux, et il commence à nêtre plus en usage » (Rich.).

Goût 258 : « caractère dun auteur, dun peintre, dun sculpteur, ou même caractère général dun siècle » (Acad. 1694).

Gravement 100, 134 : « dans un grand sérieux » (F.).

Gris dépine 71 : « Cest un gris blanc semblable à celui de lécorce des épines » (Trév.).

Gris de lin 166 : « nuance violette qui a plusieurs degrés depuis le plus clair jusquau plus brun » (F.).

Grisette 150, 166 : « Les dames ont aussi mis à la mode des habits de petite étoffe grise, quelles appellent des grisettes » (F.).

Gronder 142 : « Reprendre un inférieur, lui reprocher quil a manqué à son devoir » (F.).

Gros jeu 194, 276 : « Au jeu de cartes, et des dés, on appelle gros jeu, quand il y a beaucoup de points à compter. [] Jeu signifie aussi largent quon joue [] Il joue beau jeu, gros jeu, beaucoup dargent » (F.).

Hasard (de) 183 : « On dit [] quand on a trouvé loccasion dacheter quelque chose à fort bon marché, et qui accommode fort, quon a trouvé un hasard, un fort bon hasard ; et au contraire, ce nest pas un grand hasard, cest assez cher » (F.).

Hombre 41, 69, 71, 74, 83, 87, 99, 129, 159, 183, 188, 192, 196, 204, 215, 222, 231 : jeu de cartes dorigine espagnole.

Huitaine (à) 114 : dans une huitaine de jours.

Hymen 62 : « Mariage. Il na dusage quen poésie []. Les païens en faisaient une divinité qui présidait aux noces » (Acad. 1694).

Il ny manque rien 186 : « Cela est parfait, achevé » (F.).

Imparfait 234 : « Qui nest pas achevé, à qui il manque quelque chose » (F.).

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Impromptu (subst. masc.) 239, 277 : « Chose desprit faite sans préparation et sur le champ » (Rich.) – (adv.) 42, 117, 129, 241, 252, 254, 295 : de façon improvisée.

Javelle 246, 278, 280 : « se dit aussi des petits fagots de sarment, et de quelques fagots ou bottes déchalas, et de lattes » (F.).

Joli 124 : « Gentil, agréable » (Acad. 1694).

Journalier 48 : « Ce quon fait ordinairement ou par chaque jour » (F.) – 118 : « se dit aussi de ce qui est tantôt dune façon tantôt de lautre : les armes sont journalières, tantôt on perd, tantôt on gagne des batailles » (F.).

Lacet 112 : « Petit cordon ferré par les deux bouts, qui sert à serrer un corps de jupe, une chemisette, etc. » (F.).

Landier 214 : « Grand chenet de cuisine. [] On dit quun homme est froid comme un landier, quil devient froid comme un landier, quand il est froid naturellement, ou quand il est surpris par quelque accident » (F.).

Lansquenet 57, 58, 183, 186,191, 193, 194, 195, 196, 204 : « jeu de cartes fort commun dans les académies de jeu, et parmi les laquais. On y donne à chacun une carte, sur laquelle on couche ce quon veut ; et si celui qui a la main en tirant les cartes amène la sienne, il perd ; sil amène quelquune des autres, il gagne » (F.).

Lanturlu 191 : jeu de cartes nommé aussi « jeu de la bête, dans quelques provinces » (Lit.).

Lettres (pl.) : « tous les actes qui sexpédient sous le sceau des puissances ecclésiastiques ou séculières » (Acad. 1694).

Liron 158, 218 : « rat des Alpes. [] Cest un animal qui dort tout lhiver dans le creux des arbres. Il a le museau aigu, la queue grande, et le ventre gros. Plusieurs croient que cest la même chose que la marmotte » (F.).

Livre (subst. fém.) 158 : « monnaie de compte valant vingt sols » (Acad. 1694).

Lourd 62 : « On appelle un esprit lourd, celui qui est stupide, pesant, ou tardif et maladroit » (F.).

Mai 70 : « est aussi un arbre ou gros rameau de verdure, que par honneur on plante devant la porte dune personne quon veut honorer le premier jour de mai » (F.). Le terme semble employé ici au sens plus général de cadeau.

Main 196 : « à tous les jeux de cartes, se dit de lavantage quon a à chaque levée de cartes par le moyen dune plus forte quon jette dessus » (F.).

Maison 2, 66, 94, 183, 190, 206, 213, 219, 260, 266, 280, 287, 290 : « se dit aussi dune race noble, dune suite de gens illustres venus de la même souche, qui se sont signalés par leur valeur, ou par leurs emplois, ou par de grandes dignités » (F.).

Major 141 : « Officier de guerre qui a différentes qualités et fonctions » (F.).

Mander 30, 70, 71, 89, 99, 112, 124, 137, 143, 146, 153, 188, 217 : « Écrire à quelquun, ou lui envoyer un message pour lui faire savoir quelque chose, pour le prier, le charger de faire quelque affaire » (F.).

Mânes (subst. fém. pl.) 8, 27, 88, 213, 233 : « Terme poétique, qui signifie lombre ou lâme dun mort » (F.).

Marché 145, 169 : « On dit encore, Il ny a au marché que ce quon y met,

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quand on se plaint que la clause de quelque contrat est onéreuse » (F.) – 157 Marché donné : « avantage inespéré » (Lit.).

Mascarade 269 : « Troupe de personnes masquées qui vont danser et se divertir, surtout en la saison du carnaval » (F.).

Masquer 282 : « Faire quelque mascarade, pour aller en masque, et se déguiser afin de courir le bal » (F.).

Matines (subst. fém. pl.) 270 : « Office de lÉglise quon dit de grand matin, quelquefois à minuit, quelquefois la veille. Les religieux se relèvent la nuit pour aller à matines » (F.).

Mécompte 156 : « Erreur dans le compte quon a fait » (Rich.).

Menacer ruine 188 : « On dit aussi, le bâtiment menace ruine, pour dire, est prêt à tomber » (F.).

Menuet 42, 71, 72, 80, 103, 134, 143, 153, 190, 193, 279 : « Espèce de danse, dont les pas sont prompts et menus. Il est composé dun coupé, dun pas relevé, et dun balancement. Il est de mesure ou mouvement ternaire » (F.).

Mettre à fin 159 : terminer.

Mettre en goût de quelque chose 168 : « donner du goût et de lestime pour quelque chose » (Acad. 1694).

Mettre la main à quelque chose 217 : « Se mêler de quelque chose » (F.).

Minute 80, 228, 250 : « Signifie aussi un brouillon, une écriture raturée et apostillée, quon fait en composant quelque ouvrage, en faisant le dessein de quelque ouvrage, en faisant le dessein de quelque chose, le projet de quelque acte » (F.).

Mise 295 : « On dit au figuré quun homme est de mise, pour dire quil a de la mine, de la capacité, quil peut trouver aisément de lemploi, quil peut rendre de bons services » (F.).

Mi-sucre (à) 169 : « On appelle confitures à mi-sucre, les confitures où on ne met que la moitié du sucre quon a accoutumé de mettre aux autres » (Acad. 1694).

Monde 162 : « Se dit aussi des manières de vivre et de converser avec les hommes » (F.).

Mouche 54, 61, 134 : jeu de cartes, apparenté à celui de la bête.

Moulé 144 : imprimé, par opposition à manuscrit. Mouler : « Imprimer avec des caractères de plomb » (F.).

Mousquetaire 39 : « Soldat à pied qui porte le mousquet. [] Il y a aussi des mousquetaires à cheval, quoiquils soient destinés à combattre à pied » (Acad. 1694).

Mouture 298, 299, 300, 301, 302 : « est aussi un mélange de grains, ou de farine de plusieurs sortes de grains, tels quon les moud au moulin » (F.). Appliqué à létat civil dune femme (299), le terme prend de toute évidence un sens figuré et péjoratif, mais nest pas répertorié par les dictionnaires.

Muser 112 : « On dit proverbialement qui refuse, après muse, à ceux qui demeurent inutiles, après navoir pas voulu profiter des bonnes occasions qui se sont offertes » (F.).

Naturel (au –) 281 : « Se dit adverbialement, en parlant des portraits. Ce peintre la peint au naturel, il a bien attrapé sa ressemblance, ce qui se dit aussi des descriptions poétiques, et oratoires » (F.).

Neuf 158, 256, 299 : « se dit figurément en morale, de celui qui na point dexpérience, faute davoir conversé avec le monde, ou davoir appris les principes de quelque art, de quelque science » (F.).

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Noter 61, 66, 71, 80, 103, 134, 143, 148, 170, 190, 262, 279, 287, 297, 304 : « En termes de musique, signifie marquer sur un livre les tons dun air par le moyen des notes, pour le chanter ou le jouer sur quelque instrument » (F.).

Objet 17, 21, 159, 236, 242, 267, 296, 305 : « se dit aussi poétiquement des belles personnes qui donnent de lamour » (F.).

Occasion 218 : « Se dit aussi des rencontres de la guerre » (F.).

Octave 139 : « Terme de bréviaire. Intervalle de huit jours pendant lesquels lÉglise fait la fête, le service ou la commémoration dun saint ou de quelque fête solennelle » (F.).

Œuvre 41 : « Proverbialement, pour donner à entendre quun homme a fait quelque chose dexcellent en quelque genre, on se sert du nom de celui qui a le plus excellé dans ce genre-là, et lon dit que Jamais il ny fit œuvre, pour dire, il napproche pas de ce qua fait lhomme dont on parle » (Acad. 1694).

Orviétan 108 : « Antidote ou contrepoison qui sest rendu fameux à Paris, parce quil a été distribué par un opérateur venu dOrviette, dont il a fait des expériences extraordinaires en sa personne sur un théâtre public » (F.).

Palefroi 144 : « Vieux mot quon trouve dans les Amadis et autres vieux romans, et même dans Sarrasin. Cest le cheval que montait une dame et sur lequel elle allait où elle voulait » (Rich.).

Par devers soi 81, 135, 227, 295 : pour soi, en soi, quant à soi.

Paraître 132 : « marquer, laisser des témoignages de ce qui a été fait » (F.).

Parangon 157 : « Vieux mot qui signifiait autrefois une chose excellente, et hors de comparaison » (F.).

Parole 28, 58 : « se dit par extension de plusieurs termes ou paroles liées ensemble, qui forment une sentence, un apophtegme à retenir » (F.).

Parti 217 : « signifie aussi une troupe de gens de guerre quon commande pour quelque expédition » (F.).

Partie 52, 54, 56, 80, 84, 88, 89, 121, 128, 143, 174, 191, 209, 227, 269 : « se dit aussi de tous les [] divertissements où on engage certaines personnes, et à certains jours » (F.).

Peindre (à) 92, 94, 141, 203, 237 : « se dit des choses qui sont excellentes et bien faites, qui méritent dêtre peintes » (F.).

Peloton 230, 232, 249 : « Petite pelote » (F.).

Petit coucher 279 : « On appelle à la Cour le petit coucher, lintervalle de temps qui est entre le bonsoir que [le roi] donne à tout le monde étranger, et le moment où il se couche effectivement, pendant lequel il demeure avec les officiers les plus nécessaires de sa chambre, ou avec ceux qui ont un privilège particulier pour y rester » (F.).

Petit couvert 59, 74, 102, 128, 142, 158, 215 : « Repas sans cérémonie des rois et princes » (Lit.).

Petit lait 111, 112, 195, 214, 215, 226 : « ou lait clair, la partie séreuse du lait qui en sort quand il se caille » (F.).

Petit maître 57 : « On appelle ainsi, un jeune homme de qualité, qui se distingue par un air avantageux, par un ton décisif, par des manières libres et étourdies » (Acad. 1740).

Pharaon 282 : jeu de cartes.

Philaria (phillyrea) 93 : « Arbre de la grandeur du troène, qui produit

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ses feuilles semblables à celles de lolivier, mais plus noires et plus larges » (Corn.).

Pied (de son –) 174 : à pied.

Pied (en –) 252 : « On appelle dans la guerre, capitaine en pied, officier en pied, un capitaine, un officier, qui est effectivement en charge » (Acad. 1694).

Pilule 233 : « Composition médicinale quon met en petites boules » (Acad. 1694).

Pinte 73, 110 : « Vaisseau qui sert à mesurer les liqueurs, et quelquefois des choses sèches » (F.).

Plain pied (de) 55, 142, 164 : directement. « On appelle chambres de plain pied, des chambres qui sont dans le même étage, et de même niveau. Les deux appartements se communiquent, et lon va de lun à lautre de plain pied » (Acad. 1694).

Plat 250 : « couché de son long » (F.).

Poix 227 : « Cest un suc ou gomme qui se tire des bois gras, comme pins ou sapins, qui servent de flambeau pour séclairer la nuit dans les pays de montagnes. La poix résine se fait de la même gomme, dont on a fait évaporer les parties aqueuses, et qui devient extrêmement sèche » (F.).

Poli 69, 293 : galant et délicat.

Politesse 94, 130, 258 : « Conduite honnête, civile et agréable dans les mœurs, dans les manières dagir et décrire » (F.).

Pont-neuf 239, 253 : « Chanson populaire sur un air très connu » (Lit.).

Portée (à) 118 : « on dit figurément être à la portée, à portée de quelque chose, pour dire être en état de demander, dobtenir quelque chose » (Acad. 1694).

Porte-manteau 90, 123, 164 : « On le dit aussi des pièces détoffe taillées en rond en forme de valise, dans lesquelles on enveloppe les manteaux, et quon met sur la croupe dun cheval, quand on va en campagne » (F.).

Pot-pourri 250 : « est un amas confus de plusieurs choses. On le dit dun ragoût composé de plusieurs ingrédients friands qui na point de nom particulier » (F.). « Tout ouvrage composé de plusieurs morceaux assemblés sans ordre, sans liaison, sans choix » (Lit).

Pouf 178 : « Terme indéclinable et populaire qui sert à expliquer quelque grand bruit, quelque chute » (F.).

Préluder 193, 252 : commencer. « Cest commencer à jouer un peu sur quelque instrument de musique pour se mettre en train » (Rich.) – Sans prélude 281 : directement.

Prendre le jour 137 : fixer la date.

Prendre marte (martre) pour renard 199 : « se tromper, prendre une chose pour lautre » (F.).

Prendre médecine 211 : prendre une « potion purgative » (Rich.).

Prendre ses mesures 112 : « observer bien des précautions, faire de grands préparatifs » (F.).

Préoccuper 46 : « Prévenir lesprit de quelquun, en lui donnant quelque impression quil est difficile de lui ôter. Il se prend toujours en mauvaise part » (Acad. 1694).

Prescription 42 : « Fin de non recevoir que le droit a introduite pour assurer la possession des biens après un certain temps aux possesseurs de bonne foi, et débouter les chicaneurs qui le voudraient inquiéter » (F.).

Pressant 22, 205 : fort, violent.

Prétintaille 63, 161, 282 : « Ornement de toilette en découpure qui se mettait sur les robes des femmes » (Lit.).

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Prétintailler 71, 103 : « mettre des prétintailles » (Lit.).

Prévôt 38, 134, 161, 176 : « Juge subalterne » (F.).

Prier 51, 52, 56, 73, 87, 128, 145, 195, 196, 204, 246 : inviter.

Privé 66 : « se dit aussi de ce qui est familier et apprivoisé. [] Un pigeon est un oiseau privé, qui nest point farouche » (F.).

Provincial (subst. masc.) 236 : « se dit aussi parmi les religieux, de celui qui a la direction et lautorité sur plusieurs couvents dune province suivant la division établie dans leur ordre » (F.).

Quartier dhiver 36, 133, 188, 282 : « est le lieu quon assigne aux troupes pour passer lhiver, et aussi le temps quon demeure en ces logements, et les avantages quen tirent les capitaines » (F.).

Quartier 161 : « Chez le roi et les princes, est le service quon leur rend durant trois mois, chacun selon sa charge » (F.).

Radoucir (se) 43 : « Un amant se radoucit auprès de sa maîtresse, fait le tendre, lagréable, le passionné » (F.).

Raisonnablement 135, 286 : « Passablement, ou dune manière au-dessus du médiocre » (Acad. 1694).

Raisonnement 48, 166, 246 : « Paroles, discours » (Lit.).

Râle 58, 59 : « Oiseau de la grosseur dun petit pigeon » (F.).

Ramer 151 : « On dit proverbialement [] tirer à la rame, lorsquon est dans une servitude fâcheuse, ou quon est appliqué à un travail fort pénible » (F.).

Rappeler de 40 : revenir de.

Rat 57, 60, 222 : « On dit proverbialement et figurément, avoir des rats, avoir des rats dans la tête, pour dire, avoir des caprices, des bizarreries, des fantaisies » (Acad. 1718).

Ravoir (se) 43 : « On dit proverbialement dun homme maigre ou convalescent qui mange bien, quil tâche à se ravoir, pour dire quil tâche à réparer ses forces, à reprendre sa graisse » (F.).

Récompense (en –) 34 : en revanche.

Recorder 72 : « Répéter et remettre en son esprit quelque chose, pour ne la pas oublier » (F.).

Recrue 133, 265 : « Levée de gens de guerre pour augmenter une compagnie, ou remplacer les soldats qui ont déserté, ou qui sont morts » (F.).

Régaler 255 : « Faire des fêtes, donner des repas, des divertissements à ceux quon veut honorer, ou réjouir » (F.).

Remener 35 : « Transporter quelquun, ou le reconduire au lieu doù il était venu » (F.).

Rencontre (de) 183 : « à bon prix » (F.).

Rendre 72, 88 : « On dit aussi rendre un paquet, rendre une lettre, pour dire donner un paquet, donner une lettre à celui à qui elle est écrite » (Acad. 1694).

Retendre 162, 174 : « Il faut de temps en temps détendre et retendre les tapisseries pour les conserver » (F.).

Retirer 50 : « Dégager une chose dun lieu où elle était engagée » (F.).

Retraite (en –) 138, 210 : retiré chez soi.

Revenir de 176 : « changer ses mœurs, ses opinions, sa conduite, ses sentiments » (Lit.).

Rêverie 58, 93, 189 : « se dit aussi des méditations, des applications desprit » (F.).

Romance 302 : « Ancienne histoire, écrite en vers simples et naïfs, dont le fond est touchant et la forme appropriée au chant. – Nom dune sorte de poème

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espagnol divisé en stances, dont le sujet est ordinairement quelque histoire damour ou de guerre » (Lit.).

Salut 74, 138, 139, 142, 147, 148, 152, 157, 164, 166, 186 : « partie de loffice divin, qui se dit par dévotion le soir après complies, en lhonneur du Saint-Sacrement et de la Vierge, ou de quelque fête fort solennelle » (F.).

Scène 72, 120, 193, 282 : « Se dit aussi dune aventure particulière, dun incident, dun spectacle divertissant, et réjouissant » (F.).

Science 177 : « connaissance de quelque fait particulier » (F.).

Secouer loreille 167 : « On dit proverbialement et figurément secouer les oreilles pour dire, ne tenir compte de quelque chose, sen moquer » (Acad. 1694).

Sentir de (se) 166 : sentir, ressentir.

Simonie 230, 232, 248 : « Crime quon commet, quand on trafique des choses sacrées, ou de bénéfices » (F.).

Sol 54, 83, 186 : « Pièce de menue monnaie qui vaut douze deniers » (F.).

Sonnicat 43, 59, 67, 84, 90, 116, 130, 161, 169, 199, 214, 223, 251, 283 (terme non attesté) : aussitôt, sur le champ.

Souffrir mort et passion 122, 204 : expression qui fait référence aux souffrances de Jésus-Christ, et employée hyperboliquement.

Sous (sauf) votre respect 40, 57, 97, 122, 149, 216, 236, 270, 275 : « Termes dadoucissement dont on se sert quand on veut dire quelque chose qui pourrait choquer ceux devant qui on parle » (Acad. 1694).

Sous la presse 203 : « Les auteurs disent que leur livre est sous la presse, lorsquils le mettent au jour, quils font rouler la presse » (F.).

Sous les armes 186 : « On dit quun régiment, que des soldats sont sous les armes, quand ils sont rangés en haie, ou en bataille avec leurs armes. [] Et on dit figurément dune femme, dune fille, quelle est sous les armes, pour dire quelle est extrêmement parée » (Acad. 1694).

Spécifique (subst. masc.) 80, 214, 243 : remède.

Spectateur 54, 159 : « Il se dit aussi de celui qui nagit point, qui na point de part dans une affaire, et qui a seulement attention à ce qui sy passe » (Acad. 1694).

Stade 27 : « Mesure grecque qui a cent vingt cinq pas géométriques de long, ou six cent vingt cinq pieds » (F.).

Stance 118 : « Terme de poésie, qui se dit dun certain nombre réglé de vers graves et sérieux qui contiennent un sens, au bout duquel il se fait un repos. Ce que le couplet est dans les chansons, la strophe dans les odes, les stances le sont dans les poèmes épiques, ou en des matières graves et spirituelles » (F.).

Succès 69 : « Réussite, issue dune affaire. Il se dit en bonne et mauvaise part » (F.).

Sur létiquette du sac 166 : « Juger sur létiquette du sac, cest-à-dire juger légèrement, et sans une connaissance parfaite des choses » (Rich.).

Sur nouveaux frais 65 : « On dit proverbialement travailler sur nouveaux frais, pour dire, recommencer sa besogne, comme sil ny avait rien de fait » (F.).

Surprendre 163 : « Attraper, tromper, décevoir, abuser, induire en erreur » (Acad. 1694).

Surséance 118 : « Mot qui se dit en terme de palais. Cest le temps pendant

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lequel on ne fait aucune poursuite. Sorte de délai » (Rich.).

Symphonie 66 : « musique dinstruments » (F.) – 137 : « Concert dinstruments, soit quil ny ait point de voix, soit quils servent à accompagner les voix » (Acad. 1694).

Taffetas 84 : « Étoffe de soie mince et unie. Elle sert dordinaire à faire des doublures ou des habits fort légers, des coiffes, des écharpes et des rubans » (F.).

Tailleur 276 : « se dit aussi au jeu de la bassette, de celui qui tient la banque » (F.).

Tambour de basque 42, 129 : « petit tambour qui nest enfoncé que par un bout en forme de sas ou de crible, et qui a des sonnettes, ou petites plaques de cuivre enchâssées dans des fentes faites dans son corps pour faire du bruit » (F.).

Tant y a 102 : « Pour conclusion » (F.).

Tantôt 44, 53, 56, 59, 147 : dans peu de temps – 42, 54, 72, 74, 101, 125, 127, 170, 177, 180, 214 : il y a peu de temps.

Tenir au cœur 267 : « On dit figurément quun homme a quelque chose sur le cœur, quelle lui tient au cœur, quelle lui pèse sur le cœur, quand il garde le souvenir de quelque injure ou de quelque chose qui lui a déplu » (Acad. 1694).

Tenir son coin 273-274 : « On dit aussi quun homme [] tient bien son coin en une compagnie, pour dire quil sy rend considérable, quil sait parler à propos, et soutenir la conversation » (F.).

Tenir un enfant 282 : « On dit, tenir un enfant sur les fonts, pour dire, lui servir de parrain ou de marraine, quand on le baptise ; et tenir un enfant avec quelquun, pour dire, être son compère, ou sa commère » (F.).

Tignon (teignon) 41 : « Terme populaire. La partie des cheveux qui est derrière la tête, en parlant des femmes » (Lit.).

Titre 249 : « signifie aussi la provision dune charge » (F.).

Toilette 48, 52, 55, 61, 139, 161, 217 : « se dit aussi des linges, des tapis de soie ou dautre étoffe, quon étend sur la table pour se déshabiller le soir, et shabiller le matin [] Le carré où sont les fards, pommades, essence, mouches, etc. la pelote où on met les épingles dessus, et les pierreries dedans, la boîte à poudre, les vergettes etc. sont des parties de la toilette. [] On dit quon rend visite à quelquun à sa toilette, quand on le vient entretenir pendant quil shabille, ou se déshabille » (F.).

Ton 228 : « Terme de musique. Inflexion de voix qui marque diverses passions de lâme » (F.).

Tourner à bien (se) 162 : « se changer, se convertir, passer dun état à un autre. [] On dit aussi quun enfant se tourne au bien, au mal, pour dire quil se porte au bien, etc. » (Acad. 1694).

Tous les biens du monde 157 : grand bien.

Tout à lheure 234 : sur lheure, sur le champ.

Tout comptant 43, 62, 73, 90, 99, 157, 168, 198, 288 : voir comptant.

Tout compté, tout rabattu 296 : « Tout bien examiné », « tout considéré » (Acad. 1694).

Tout courant 105 : « dune manière prompte et ordinaire » (F.).

Tout net 289, 292 : complètement, franchement.

Traiter 101 : « régaler par la bonne chère, donner à manger » (Acad. 1694).

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Triste 266 : « qui donne de la mélancolie, du chagrin » (Acad. 1694).

Trouver à dire 276 : « sapercevoir de labsence de quelquun, du manque de quelque chose » (Lit.).

Vaudeville 170, 191, 198, 252, 262, 279, 283, 302 : « Chanson que le peuple chante et qui court dans les rues » (F.).

Vent (ni – ni voix) 158 : « On dit quon na eu ni vent, ni voix dune personne, pour dire, quon nen a point de nouvelles en aucune manière » (F.).

Vert (sans –) 69, 292 : au dépourvu ; « On dit quun homme a été pris [] sans vert, pour dire à limpourvu, par allusion du jeu quon joue au mois de mai, dont la condition est quil faut toujours avoir du vert sur soi » (F.).

Visage 49 : « Air, contenance, posture, manière de paraître, dagir dans les divers états où lon se trouve » (F.).

Vogue 42, 72, 125, 202 : « se dit figurément en choses morales, du cours, du débit, du crédit, de lestime des choses, ou des personnes » (F.).

Voyage de long cours 121 : « On appelle des voyages de longs cours, ceux quon fait sur mer dans des navires qui doivent être longtemps à revenir, comme ceux des Indes, de lAmérique, etc. Pour les appeler ainsi, il faut quils soient du moins de mille ou mille trois cents lieues » (F.).

Zone torride 164, 204 : « On appelle figurément zone torride un lieu fort chaud en été » (F.).