Résumé : Dans les poèmes et dans les essais de Michel, comme dans son œuvre d’éditeur, Hölderlin occupe une place incomparable. Il est « pour nous, aujourd’hui, la Loi ». Non pas au sens où Hölderlin serait le nom d’une autorité suprême. Mais parce que sa parole est elle-même entièrement tendue vers le foyer de relations dont la légalité non-écrite nous apparaît, aujourd’hui peut-être plus violemment que jamais, la seule souveraineté. Cette communication est un retour à l’œuvre hölderlinienne.