Résumé : Dans ses relations avec les œuvres de l’auteur en amont et en aval, Jean le Bleu est comme une matriochka dont on peut extraire et déplier des récits gravitant tous autour d’une triade familiale mettant aux prises, pour la conquête d’une jeune femme, des avatars de “pères” et de “fils”. De ce scénario œdipien le récit princeps qui le sous-tend offre un déni absolu : hymne à la gloire du père par un fils aimant, dans une famille unie. C’est donc à la fois un roman inventé et une crypto-autobiographie.