Résumé : Catherine Mariette-Clot rappelle dans son étude « Stendhal et Rousseau : La Nouvelle Héloïse comme leçon de vertu », que le Stendhal de la Vie de Henri Brulard s’est découvert lui-même à l’adolescence, à la faveur de la lecture passionnée de La Nouvelle Héloïse. Elle y trouve confirmation des thèses de Martha Nussbaum ou Stanley Cavell sur la portée éthique de la littérature comme invention de soi au contact des fictions de l’Autre.