Résumé : Dans sa contribution «“La vérité que j’aime n’est pas tant métaphysique que morale”, Dire la vérité dans la correspondance avec Dom Deschamps », Martin Rueff pointe chez Rousseau la tension de l’exigence d’un dire authentique de la vérité, avec l’impératif de savoir respecter ce qui doit en demeurer celé. Le dialogue épistolaire de 1761 avec Dom Deschamps constituerait la pierre de touche de cette approche de la vérité où l’assentiment prévaut sur l’évidence.