Résumé : Dans son étude « Avatars de Rousseau : ambivalences du “philosophe tardif” dans le roman du second xviiie siècle », Martial Poirson analyse La Jolie Femme, un roman à succès de la fin du xviiie siècle qui met en scène les charmes de la vie retirée à la campagne ; il y traque les signes d’une « authenticité niaiseuse » pseudo rousseauiste, qui court depuis le Crispin animalisé de la comédie de Palissot jusqu’aux cosmétiques « naturels » de nos publicités modernes.