NOTE SUR LE TEXTE

Selon le principe adopté pour ces Œuvres complètes d’Alfred Jarry, nous partons du seul texte publié et corrigé par l’auteur, celui de l’édition originale (EO) référencée ci-dessus.

Toutefois, bénéficiant du manuscrit autographe, constitué par Jarry lui-même, qui se trouve désormais à la Bibliothèque municipale de Laval, laquelle l’a acquis en 1984 des mains du collectionneur Pierre Bérès, nous avons pu vérifier certaines graphies litigieuses, corrigées d’autorité dans les éditions suivantes. De sorte que nous donnons le texte de l’EO, sans éprouver le besoin d’y ajouter un appel de note chaque fois qu’une des éditions ultérieures a commis une bévue. Au demeurant, Thieri Foulc s’est, autrefois, livré à la chasse aux errata dans les Subsidia Pataphysica, no 20-21, p. 109-115.

Ce ms a été numérisé en mode image et mis à la disposition de tous sur le réseau.

Montré auparavant par le Collège de ’Pataphysique à l’Expojarrysition de 1950, il est décrit ainsi dans le CCP no 10 :

« Ce manuscrit relié, en parfait état de conservation, comprend 337 feuillets format 20x15. Signé. La numérotation des pages a été modifiée par Jarry lui-même (chiffres au crayon bleu et rouge). Visiblement plusieurs feuillets ont été ajoutés après une première élaboration. Jarry prend soin de signaler à la page 163 (devenue 181) puis à la table des matières : ‘‘Il y a 324 pages de manuscrit (il y a 7 bis à partir de la page 161).’’ En réalité, finalement, c’est bien 337 feuillets qu’on y trouve, se suivant tout à fait dans l’ordre. »

Suit un relevé de l’envoi autographe signé à Thadée Natanson, et d’un certain nombre de variantes, les plus évidentes, que l’on trouvera ci-après, à leur place dans le texte.

Ce manuscrit a directement servi à l’imprimeur de l’édition originale (Arrault, à Tours), comme en témoignent les noms des typographes qui se sont succédé pour la composition.

D’autres éditions suivirent, après la mort de Jarry, que nous recensons ci-dessus, à la rubrique bibliographie.