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le nom de ces lettres, qui peuvent concerner une incarcération dans une prison ou un couvent, mais aussi toute mesure concer- nant la police ou l'ordre public.
Lieutenant civil. Par un arrêt du Parlement de 1515, la poli- cerelevait du lieutenant civil et du lieutenant criminel. En 1630 le lieutenant civil de la prévôté et vicomté de Paris au Châtelet obtient tous les pouvoirs de police. C'est un magistrat délégué par le prévôt de Paris pour juger les affaires criminelles du Grand Châtelet. Un édit de mars 1667 réforme l'organisation de la police. Tous les pouvoirs sont concentrés dans les mains d'un «lieutenant du prévôt pour la partie de la police ». Gabriel-Nicolas de La Reynie, maître des requêtes, en est le premier titulaire.
Livre. Monnaie de compte. La livre parisis, en usage dans le domaine royal, a été écartée au profit de la livre tournois. Au XIII^e siècle, sous Louis IX, est adopté le système tournois (car la monnaie est frappée à Tours) pour la comptabilité du royau- me. La livre tournois comprend 20 sous tournois ou 240 deniers tournois. La livre parisis vaut 25 sous tournois. Un sol vaut 12 deniers tournois.
Pénitencier. Prêtre ayant l'autorisation de confesser. Dans l'usage moderne il s'applique au prêtre chargé par le pape ou par l'évêque d'absoudre des cas réservés. Le grand pénitencier, vicaire de l'archevêque de Paris, a autorité sur tout le diocèse pour les problèmes de pénitence.
Pères de l'Église. Nom donné à certains maîtres ou théolo- giens particulièrement éminents ayant vécu de la fin du I^er à la fin du VI^e siècle. Cette liste s'étend jusqu'à certains grands sco- lastiques du Moyen Age comme Scot Erigène, Anselme de Canterbury, Bernard de Clairvaux.
Petites Écoles. Saint-Cyran organise en 1637 des Petites Écoles destinées à la préparation des prêtres. Très vite ces écoles reçoivent des enfants que leurs parents confient à des maîtres qualifiés pour leur donner une éducation chrétienne. Il y a eu
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aux Petites Écoles 120 à 150 enfants, dont Jean Racine et Sébastien Le Nain de Tillemont. Les Petites Écoles disparais- sent au printemps 1660.
Scapulaire. Vêtement religieux fait de deux larges bandes d'étoffe qui tombent des épaules (d'où son nom) sur la poitrine et sur le dos.
Visite canonique. Visite de l'évêque ou d'un vicaire général organisée selon le canon ecclésiastique, qui fixe la régularité et les modalités de ces visites.
139 CHRONOLOGIE DE LA VIE DE JACQUELINE PASCAL


I. Clermont


Début 1614. Étienne Pascal est marié à Antoinette Begon qu' il a épousée à une date qui nous est inconnue.
24 décembre 1617. À Clermont, en la paroisse Saint-Pierre, baptême d' Anthonia Pascal qui meurt très jeune.
1619. Un autre enfant meurt après son baptême.
l^ei janvier 1620. À Clermont, en la maison des Pascal, rue des Gras, naissance de Gilberte Pascal, qui est baptisée en la paroisse Saint-Pierre le 3 janvier 1620.
19 juin 1623. À Clermont, en la maison de la rue des Gras, naissance de Blaise Pascal, qui est baptisé en la paroisse Saint- Pierre le 27 juin 1623.
5 octobre 1625. À Clermont, en la maison de la rue des Gras, naissance de Jacquette Pascal.
10 octobre 1625. À Clermont, en la paroisse Saint-Pierre, baptême de Jacquette Pascal, appelée Jacqueline par les siens.
1626. Mort d'Antoinette Begon, épouse d'Étienne Pascal.
Avril 1630. Les villes de Clermont et de Montferrand sont unies par édit royal sous le nom de Clermont-Ferrand. La Cour des Aides est transférée dans la partie appelée antérieurement Clermont.
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II. Paris



Novembre 1631. Étienne Pascal se retire à Paris avec ses trois enfants. La famille loge pour peu de temps rue des Juifs (rue Ferdinand-Duval), paroisse Saint-Gervais, en bordure du Marais, peut-être dans une auberge ou un hôtel.
l^er janvier 1632. La famille Pascal s'installe rue de la Tixanderie, paroisse de Saint-Jean-en-Grève.
16 avril 1634, jour de Pâques. La famille Pascal quitte la rue de la Tixanderie et s'installe àSaint-Germain des Prés, rue Neuve Saint-Lambert, en face de l'hôtel de Condé.
24 juin 1635. La famille Pascal s'installe rue Brisemiche, au cloître Saint-Merri.
Automne 1636. Étienne Pascal fait un voyage en Auvergne avec Gilberte. Jacqueline est confiée à ^Mme Sainctot, soeur du poète Dalibray, tandis que Louise Delfault garde Blaise.
Décembre 1637. Jacqueline écrit une Chanson sur l'air d'une sarabande.
Avril 1638. Jacqueline rédige des poésies :Quatrain fait sur- ie-champ, sur ce que Madonte faisait fermer les volets de sa chambre et À Madame de Morangis. Stances acrostiches.
Mai 1638. M^me de Morangis conduit Jacqueline àSaint- Germain pour présenter des vers à la reine sur sa grossesse.
Juin 1638. Jacqueline rédige des Stances à Madame de Morangis. Ces stances et les vers présentés àSaint-Germain sont publiés sous le titre [^fiers de la petite Pascal. La plaquette est dédiée à la reine, Anne d'Autriche, qui va mettre au monde le 5 septembre le futur Louis XIV.