Résumés
- Type de publication : Article de collectif
- Collectif : Itinéraires du livre italien à la Renaissance. Suisse romande, anciens Pays-Bas et Liège
- Pages : 199 à 201
- Collection : Travaux du Centre d’études supérieures de la Renaissance, n° 3
- Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
- EAN : 9782406085584
- ISBN : 978-2-406-08558-4
- ISSN : 2496-1140
- DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-08558-4.p.0199
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 22/09/2019
- Langue : Français
Résumés
Chiara Lastraioli et Renaud Adam, « Introduction »
Fruit de recherches collectives en lien avec le projet ANR-13-BSH3-0010 L’Edition italienne dans l’espace francophone à la première modernité (EDITEF), ce volume entend illustrer les mécanismes sous-jacents de la diffusion de la Renaissance italienne aux confins de l’espace francophone (Suisse romande, anciens Pays-Bas et Principauté de Liège) par le prisme de la circulation et de la consommation de la littérature en langue italienne, qu’elle soit en langue vernaculaire ou en traduction française.
Jean-François Gilmont, « L’édition italienne à Genève au xvie siècle »
Ce petit voyage dans l’édition italienne produite à Genève au xvie siècle a montré que les éditions italiennes ne sont pas une spécialité réservée exclusivement aux nationaux et, inversement, les éditeurs italiens ne se cantonnent pas exclusivement dans la production de leur langue. Les Italiens ne se sont donc pas laissé enfermer dans une édition spécialisée, mais ils ont voulu s’intégrer dans le monde culturel au sein duquel ils opéraient.
Chiara Lastraioli, Giulia Ventrella, « Les fonds anciens en langue italienne conservés en Suisse romande. Repérages, enquêtes, problématiques »
Cette contribution met en perspective les données récoltées lors des premières campagnes de recherche dans les principales bibliothèques publiques de la Suisse romande. Elle permet de mettre en lumière les particularités propres aux bibliothèques des anciennes universités protestantes et des institutions catholiques, ainsi que de quelques collections privées de l’Ancien Régime.
200Franco Pierno, « I volgarizzamenti biblici italiani nella Ginevra calvinista e cinquecentesca. Un contributo storico-linguistico e un’ipotesi autoriale »
Au centre de cette contribution figure la communauté d’exilés italiens dans la Genève calviniste du xvie siècle. L’examen d’une traduction genevoise emblématique du Nouveau Testament permettra de montrer comment un regard disciplinaire différent, exercé de manière complémentaire par rapport aux approches déjà existantes, peut ajouter d’autres éléments de compréhension à la mosaïque complexe de la Réforme en langue italienne.
Michiel Verweij, « Manoscritti italiani del quattrocento nella Biblioteca Reale del Belgio. L’inizio dell’Umanesimo nei Paesi Bassi Meridionali »
Cet article se veut une contribution à l’étude de la diffusion de l’humanisme primitif dans le sud des Pays-Bas à travers l’étude de la circulation d’un groupe de volumes manuscrits italiens datant du xve siècle et à la réaction que ces manuscrits et textes ont provoquée dans les milieux littéraires de cet espace géographique.
Anne Schoysman, « La diffusion des Antiquitates des humanistes italiens dans les anciens Pays-Bas. Quelques exemples »
L’objet de cette contribution est de mieux cerner les modalités de la diffusion des humanistes italiens au-delà des Alpes et de leur entrée dans le catalogue des imprimeurs du Nord. Pour ce faire, l’attention est portée sur la circulation d’un corpus réduit, celui de sources humanistes italiennes de la figure la plus emblématique de l’historiographie franco-bourguignonne au tournant entre xve et xvie siècle, Jean Lemaire de Belges.
Nina Lamal, « The circulation and collections of Italian books in the Low Countries at the beginning of the seventeenth century »
Cet article explore la circulation et la collection de livres italiens dans les régions néerlandophones des Pays-Bas au début du xviie siècle. Alors que l’intérêt pour les livres italiens en France a été étudié par un grand nombre de chercheurs, la circulation et la collection de livres italiens dans les Pays-Bas reste en grande partie terra incognita.
201Renaud Adam, « Le livre italien à Bruxelles. 1500-1650 »
Cette étude, qui repose sur l’analyse croisée de la production imprimée bruxelloise, d’inventaires de fonds de libraires et de catalogues de bibliothèques privées, permet de mettre en évidence la relative marginalité du phénomène de la diffusion du livre italien entre 1500 et 1650 à Bruxelles.
Alessandro Metlica, « Galeazzo Gualdo Priorato et l’imprimeur bruxellois François Foppens »
Dans la production de Priorato, les imprimeurs des Pays-Bas occupent une place unique. Même si on n’est pas en mesure de reconstruire l’histoire éditoriale des relationi, on peut en tirer quelques conclusions sur le livre italien à Bruxelles à cette époque : Bruxelles reste touchée en quelque sorte par le phénomène de l’italianisme, notamment à travers ses liens avec Vienne, et la crise du livre italien ne concerne que relativement les ouvrages abordant l’histoire et la politique contemporaines.
Dominique Allart et Paola Moreno, « Échanges d’informations sur les artistes flamands et hollandais. Giorgio Vasari, plagiaire occulte de Lodovico Guicciardini »
La Descrittione di tutti i Paesi Bassi de L. Guicciardini (1567) comprend une longue digression sur les artistes flamands, qui emprunte à la première édition des Vite de Vasari (1550), en ajoutant un grand nombre de noms d’artistes. Ceux-ci seront inclus dans la seconde édition du chef-d’œuvre vasarien (1568) sans que la source ne soit mentionnée. Cet article revient sur les modalités du transfert des informations entre les deux ouvrages, en mettant àjour un plagiat savamment dissimulé.