Abstract: C’est une Venise au visage bifrons que raconte le Mémorialiste à l’occasion de son séjour de septembre 1833. Une Venise comme lui en congé de l’Histoire, dont l’écriture orchestre somptueusement la chute, mais aussi, et surtout, une Venise jeune, joyeuse, un brin canaille, non plus les « rides d’or » de la cité déchue, mais sa « peau vivante », accordée à la sensibilité désœuvrée de celui qui, déjà, sait prendre congé du « frisson officiel du touriste ».