Résumé : La forte présence des études classiques dans les lycées italiens s’explique par une solide tradition politique et sociale et par l'efficace formation des enseignants. Peut-on adopter ce modèle vertueux dans l’école française actuelle ? Notre réflexion se fonde sur le rôle déterminant des périodes de constitution d'une science nationale (en France, sous François Ier) et conclut à la nécessité de sa constante réactivation pour retrouver l’esprit d’innovation inhérent à l’étude critique de l’Antiquité.