Table des matières
- Type de publication : Chapitre d’ouvrage
- Ouvrage : Introduction à Joseph Alois Schumpeter. Une théorie du capitalisme
- Pages : 521 à 528
- Collection : Bibliothèque de l'économiste, n° 40
- Série : 1, n° 18
- Thème CLIL : 3341 -- SCIENCES ÉCONOMIQUES -- Histoire économique -- Histoire de la pensée économique
- EAN : 9782406123309
- ISBN : 978-2-406-12330-9
- ISSN : 2261-0979
- DOI : 10.48611/isbn.978-2-406-12330-9.p.0521
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 12/01/2022
- Langue : Français
Table des matières
Avertissements 9
Introduction 11
Œuvre et méthode de Schumpeter 14
Du capitalisme à la société capitaliste 20
Les fondements institutionnels
et politiques du capitalisme 29
Introduction 29
Une société ordonnée : les institutions du capitalisme 30
Les caractéristiques générales des institutions
dans la théorie schumpetérienne 31
L’ambiguïté des institutions 31
Institution optimale et évolution institutionnelle 34
Une primauté de l’économie ? 39
La propriété 40
L’ambiguïté de « la » propriété privée :
contrôle et propriété 41
De la justification de la propriété privée :
Walras et Schumpeter 42
La concurrence 44
De l’appropriation des gains de l’innovation
par le brevet à la concurrence monopolistique 45
–Les brevets 45
–Brevet et comportement des acteurs
dans un univers incertain 46
« La notion exsangue de concurrence parfaite » 48
La monnaie 51
Une volonté de rupture théorique 52
522La « comptabilité sociale » et la centralisation
dans « la société commerciale » 55
« Monnaie capital », banque et financement
de l’entrepreneuriat 59
La discipline et le contrôle 63
Le marxisme et la théorie néoclassique 63
Pourquoi obéir ? 67
La démocratie et le capitalisme 71
Le rejet de « la doctrine classique de la démocratie » 72
« La méthode démocratique » schumpetérienne 74
Son fonctionnement 74
Les conditions du bon fonctionnement
de « la méthode démocratique » 76
« L’homo politicus » schumpetérien
ou la régression par la politique 81
Les relations ambiguës
entre les démocraties et le capitalisme 83
« La méthode démocratique » et le capitalisme 83
La « démocratie industrielle ou économique » 84
Conclusion 86
La dynamique du capitalisme 89
Introduction 89
Équilibre et entrepreneuriat chez Schumpeter 91
Le circuit : rupture ou reformulation de Walras ? 92
« La libre concurrence » de Walras 93
Le circuit schumpetérien 94
D’un équilibre à l’autre 99
La stabilité chez Schumpeter 99
Les sources du déséquilibre 101
L’entrepreneuriat et le déséquilibre 102
Entrepreneuriat et cycles du capitalisme 107
La première approximation. Au cœur du mouvement :
l’entrepreneuriat et « le cycle de la conjoncture » 108
De la prospérité… 109
… à la récession (ou dépression) 110
523La discontinuité de l’entrepreneuriat 112
–Le cycle de l’entrepreneuriat 112
–Quelques critiques de la discontinuité
de l’entrepreneuriat 114
La « deuxième approximation » : le cycle en 4 phases 117
La vague secondaire 117
Les 4 phases 118
La troisième approximation : des cycles aux ondes 124
La Destruction Créatrice 129
Une généalogie de la destruction créatrice 129
L’approche de Schumpeter 141
Une synthèse de « l’air du temps » 141
La notion de destruction créatrice
dans l’œuvre de Schumpeter 145
Conclusion 149
L’entrepreneuriat 151
Introduction 151
L’anthropologie schumpetérienne 153
Le rejet de « l’égalitarisme analytique » 153
Les fondements biologiques de l’inégalité 157
De la difficulté à aborder
certaines sources fondamentales 157
L’héréditarisme et l’eugénique 160
Les fondements héréditaristes
de l’anthropologie schumpetérienne 164
L’élite, les masses et le leadership 167
Du troupeau à la foule : Galton et Le Bon 168
La théorie des élites 171
–La circulation des élites chez Vilfredo Pareto
(1848-1923) 171
–Gaetano Mosca (1858-1941)
et la classe dirigeante 177
–L’oligarchie de Roberto Michels (1876-1936) 182
Max Weber (1864-1920) et le leader charismatique 184
Le pouvoir économique
chez Friedrich von Wieser (1851-1926) 188
L’entrepreneuriat.
Quelques éléments d’histoire de la pensée économique 190
De la séparation des fonctions économiques
à la spécificité de l’entrepreneur 191
L’entrepreneur clarkien :
un leader et un « agent du progrès » 198
Weber, Sombart et l’esprit du capitalisme 201
L’entrepreneuriat chez Schumpeter 207
L’Entreprise chez Schumpeter : une lutte contre l’ancien 208
L’Entreprise ou la fonction innovation 208
L’Entreprise : « l’établissement
d’une nouvelle fonction de production » 210
–La fonction de production 211
–Quelques remarques sur l’utilisation
de la fonction de production 213
L’Entrepreneur schumpetérien 215
Le comportement de l’homme ordinaire :
la « réponse adaptative » 216
L’Entrepreneur : « la réponse créative » 221
Pourquoi entreprendre ? 225
Portraits idéaux-typiques de l’Entrepreneur
dans l’œuvre de Schumpeter 227
La « force » du changement.
L’« essaim » des Entrepreneurs 231
Le leadership au sein du capitalisme 231
La théorie du leadership schumpetérien 231
Les obstacles à l’entrepreneuriat 232
L’offre détermine la demande 236
Imitation, profit et clustering 239
L’imitation 239
–De Darwin à Tarde 239
–Tarde, Schumpeter et les imitations 242
Le profit 244
–Les caractéristiques générales 244
–Le « clustering » : essaim d’Entrepreneurs
et grappe d’Entreprises 248
Conclusion 250
525L’État 253
Introduction 253
L’État fiscal 254
Quelques débats théoriques autour de l’origine de l’État 254
Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) :
l’État et le contrat social 254
Karl Marx (1818-1883) et Friedrich Engels (1820-1895) :
un État de classe 260
Max Weber et L’État 264
Du « marxisme financier » de Rudolf Goldscheid
à « L’État fiscal » de Schumpeter 268
Le « marxisme financier » de Goldscheid 268
État moderne, État fiscal :
la théorie de Schumpeter 270
L’État fiscal est-il soutenable ? 277
Quels rôles économiques pour l’État ? 283
Des crises 284
La purge ou le nettoyage de printemps :
l’influence de Clément Juglar (1819-1905) 284
La crise de 1929 dans l’œuvre de Schumpeter 287
Quelle politique économique ?
Schumpeter contre Keynes 290
Une politique « environnementale » adéquate 295
Une politique sociale face
à un chômage incompressible 296
Une fiscalité non dissuasive 297
Réguler la finance ? 300
Limiter l’inflation 301
–Les caractéristiques de l’inflation
selon Schumpeter 302
–L’inflation et le déclin du capitalisme 304
–Que faire contre l’inflation ? 305
Conclusion 308
526Les temps longs du capitalisme
Schumpeter et l’évolution socio-historique 313
Introduction 313
L’onde longue : les Kondratiev 315
Les ondes longues dans la théorie
de Nicolaï D. Kondratiev (1892-1938) 316
Les caractéristiques du cycle 316
Kondratiev et Schumpeter : une comparaison 319
Les Kondratiev chez Schumpeter 321
Le « premier » Kondratiev :
« La Révolution Industrielle » (1787-1842) 322
« Le Kondratiev bourgeois » (1843-1897) 324
« Le Kondratiev néo-mercantiliste » (1898- ?) :
l’ère du « capitalisme moderne » 328
Une hypothèse : le Kondratiev étatiste 331
Une brève histoire schumpetérienne du capitalisme 332
Une vision synthétique de l’Histoire du capitalisme 333
« Le capitalisme précoce » : des origines à son essor 336
Le capitalisme mercantile : du xvie siècle au xviiie siècle 342
Le capitalisme intact du xixe siècle :
l’Angleterre de Gladstone comme modèle 345
Le capitalisme moderne et le capitalisme guidé :
le temps du déclin 349
Une société inégalitaire et de progrès 351
Les classes sociales 351
Karl Marx et Friedrich Engels :
les rapports sociaux au cœur des classes sociales 352
Les classes sociales chez Weber 355
La théorie schumpetérienne des classes sociales 359
Le capitalisme : une inégalité essentielle 367
L’inégalité : un fait stylisé 367
Les racines et les vertus de l’inégalité 370
La performance du capitalisme 372
Évaluer le capitalisme 372
Un progrès pour les masses 374
Le doux capitalisme schumpetérien 377
Conclusion 383
527La fin du capitalisme 389
Introduction 389
La grande firme schumpetérienne
et les transformations de l’Entrepreneuriat 391
Quelques éléments d’une théorie
de la firme chez Schumpeter 391
L’essence de la firme selon Schumpeter 391
Les conditions d’émergence
et la diffusion de la firme 397
La grande firme 400
La domination des grandes firmes 400
Du « propriétaire absent » à la nouvelle gouvernance 402
La rationalisation et la bureaucratisation 403
La grande firme et l’entrepreneuriat 405
Les transformations de l’entrepreneuriat 406
–De l’entrepreneuriat à l’entrepreneuriat collectif 406
–Une nouvelle sélection des chefs d’entreprise 408
Un débat théorique : un ou deux Schumpeter ? 410
–Une nouvelle théorie de l’Entrepreneur ? 410
–Des grandes firmes plus efficaces ? 413
–Le rejet de la dichotomie de Schumpeter 417
Le déclin de la bourgeoisie 420
Société capitaliste, société bourgeoise 420
L’apogée des valeurs bourgeoises 420
Le déclin de l’Entrepreneur individuel
et de la bourgeoisie d’affaires 421
Une nouvelle classe bourgeoise 425
L’impact de la transformation de la propriété 425
Une nouvelle culture bourgeoise 426
Vers le socialisme 429
La transition du capitalisme au socialisme :
le gradualisme plutôt que la Révolution 430
Les facteurs de la transition 434
Une synthèse des éléments précédents 434
Un État social omnipotent 436
L’absence de résistance politique des bourgeois 438
528Les intellectuels 439
Les démocraties contre le capitalisme 442
Des alternatives au socialisme centralisé 443
La pérennité du capitalisme aux États-Unis ? 444
Les ambiguïtés de la trajectoire des États-Unis 445
–Le « capitalisme guidé » :
un socialisme sans socialiste ? 445
–Vers un « capitalisme travailliste » ? 450
Une alternative : ni socialisme, ni libéralisme 451
Une source d’inspiration :
la Doctrine Sociale de l’Église 452
Le « corporatisme schumpetérien » 456
Conclusion 461
En guise de conclusion générale 467
Bibliographie 473
Index des noms propres 509
Index thématique 513
Table des encadrés, figures et tableaux 519