Résumé : Non content de traiter l’épithète pindarique en source d’inspiration intertextuelle, Pierre de Ronsard met en œuvre, dans les Odes, une poétique pindarique de l’épithète. L’étude des épithètes pindariques qui amplifient le chant et le méta-chant, dans leurs aspects sémantiques, syntaxiques, figuraux, énonciatifs et métapoétiques, met en évidence l’ambivalence d’une poétique qui vise à acclimater la fulgurance pindarique dans la forme de la « douce langue natale ».