Résumé : L’incarnation ne peut se comprendre qu’en tant qu’« incompréhensible », ce qui ne revient pas à dire que la compréhension doit irrémédiablement échouer, mais plutôt qu’elle ouvre la chair à sa possibilité la plus authentique, celle de comprendre « plus et autrement ». Les réflexions du père cappadocien sur l’incarnation seront les lieux privilégiés auxquels nous reviendrons dans le but de « comprendre incompréhensiblement », amorçant ainsi une nouvelle euristique de la chair que son œuvre inaugure.