Résumé : Dans Les Mots et les Choses, Michel Foucault considère la « ressemblance » comme la structure ordinaire des savoirs à la Renaissance. À l’encontre de cette thèse, notre étude montre que dans la seconde moitié du xvie siècle les Essais de Montaigne constituent déjà une vigoureuse critique de la ressemblance au nom de la diversité et de la différence. La critique montaignienne s’adresse aux figures ordinaires de la ressemblance ainsi qu’à leurs présupposés théologico-métaphysiques.