Résumé : Le corps humain prend la place centrale dans l’œuvre d’Amélie Nothomb et donne lieu à la mise en question de l’identité. Dans Une forme de vie, ouvrage autofictif et roman à lettres, le corps, l’obésité et ses déformations corporelles n’apparaissent pas seulement comme récurrence thématique, mais le corps entre dans une symbiose paradoxale avec l’écriture. Cet article explore le lien entre l’écriture, l’image du corps et l’imaginaire identitaire à l’aide du concept de l’abjection (Kristeva).