Résumé : Dans le roman dialogué Hygiène de l’assassin, le stylisticien perçoit, comme en filigrane, des formes et des tonalités qui rappellent d’autres dialogues philosophiques et littéraires, tels ceux du Banquet de Platon et de Jacques le fataliste de Diderot, ou ce pastiche de Cicéron, avoué haut et fort. Dans ce dialogue avec la littérature, serait-ce pour faire jaillir de nouvelles possibilités de sens que Nothomb transpose ces emprunts, voire les détourne de leurs finalités premières ?