Résumé : À partir d’une lecture intertextuelle de Ni d’Ève ni d’Adam et d’Hiroshima mon amour cet article interroge l’inscription de l’histoire personnelle dans une histoire fictive, relatée autour d’un lieu de mémoire publique, Hiroshima. L’intertexte révèle un nœud de savoir et non-savoir chez Amélie Nothomb involontairement réactivée sur ce site public et littéraire et qui sous-tend une rupture amoureuse. Un ultime retour au Japon dans La Nostalgie heureuse dénouera cette méconnaissance au carrefour de Shibuya.