Résumé : L’article propose de lire Attentat comme l’histoire d’un lecteur devenu auteur. Épiphane passe en effet de la lecture de Quo vadis ? à l’écriture de son histoire – celle du meurtre d’Éthel, sa bien-aimée, qu’il encorne à la manière des martyrs du livre de Sienkiewicz. Ces deux scènes, de lecture et d’écriture, placent la mémoire au centre de leur propos : celle du personnage qui plonge dans ses souvenirs, mais aussi celle de l’œuvre de Nothomb, dont plusieurs topoï sont convoqués.