Abstract: Au cœur des luttes internes au champ d’Église, l’ex-jésuite Bonnaud réplique à l’apologiste mondain Caraccioli en le livrant, dans son Tartuffe démasqué, à sa puissante verve satirique. L’article explore les modalités de l’expression satirique déployée contre le faussaire des Lettres du pape Clément XIV. Dans les paratextes de ce brûlot contre Caraccioli, un pseudo-éditeur s’interroge sur la licéité de l’attaque satirique : comment la concilier avec les principes de la morale chrétienne ?