Abstract: Dans des contextes juridiques qui, selon des modalités variables, refusent à la satire le droit de « blesser l’État », l’article explore les approches satiriques, parfois radicalement opposées, du droit matrimonial sur les scènes comiques anglaises et françaises, à la fin du xviie et au début du xviiie siècle. Les différentes options satiriques mises en lumière renouvellent l’appréhension générique des comédies du premier xviiie siècle, en particulier de la « comédie nouvelle » ou « touchante ».