Résumé : Dans ses premiers textes publiés, Huysmans se fait à la fois poète et peintre comme le montrent les « Croquis et eaux-fortes » (1875-1876) et le « Sonnet liminaire » du Drageoir aux épices (1874). Il y a une poétique picturale à l’œuvre, dont il faut se demander si elle entre en concurrence ou en complémentarité avec la poétique de la prose. En effet, la référence à la peinture semble parfois servir à esthétiser le prosaïque et parfois, au contraire, à défendre une esthétique de la trivialité.