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Classiques Garnier

Notes sur l’introduction

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : Œuvres complètes. Tome VIII – 1903-1904
  • Pages : 805 à 806
  • Collection : Bibliothèque du xixe siècle, n° 101
  • Série : Huysmans, n° 7
  • Thème CLIL : 3440 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques -- XIXe siècle
  • EAN : 9782406132738
  • ISBN : 978-2-406-13273-8
  • ISSN : 2258-8825
  • DOI : 10.48611/isbn.978-2-406-13273-8.p.0805
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 16/11/2022
  • Langue : Français
805

Notes sur lintroduction

P. 433

1 Cette réédition est illustrée par le graveur Auguste Lepère. Celui-ci avait déjà travaillé avec Huysmans en illustrant « Autour des fortifications » dans la Revue illustrée les 1er et 15 janvier 1886, puis la reprise en un volume de La Bièvre, Les Gobelins, Saint-Séverin (Paris, Société de Propagation des livres dart, 1901).

2 « Si je nai pas compris moi-même, à plus forte raison les autres ne comprirent-ils point les impulsions de Des Esseintes. »

P. 434

1 Cest en quoi, comme le note justement Alain Pagès, cette préface offre une « aide dangereuse, car tout sy réduit à un partage simple, quasi manichéiste, entre la compréhension et la bêtise. » (« Lecture(s) critique(s) dÀ rebours en 1884-1886 », Revue des Sciences humaines, no 170-171, 1978-2-3, p. 243).

P. 435

1 « Le Mythe dÀ rebours », Essais sur la littérature catholique (1870-1940), Paris, Classiques Garnier, 2018, p. 18-20.

2 Zola et le groupe de Médan. Histoire dun cercle littéraire, Paris, Perrin, 2014, p. 296-304.

3 « Tirer À rebours vers lau-delà. Une attraction catholique antinaturaliste », À rebours,attraction-désastre, La Revue des Lettres modernes, série Huysmans, tome I, Attraction, Jérôme Solal dir.,Paris, Lettres modernes Minard, 2017, p. 105-121.

4 Huysmans intime, lettres et souvenirs, Paris, Librairie des Saints-Pères, 1908, p. 27.

5 Soumission, Paris, Flammarion, 2015, p. 264.

6 « Le début est la fin, ou la préface providentielle dÀ rebours », Fabula / Les colloques, URL : http://www.fabula.org/colloques/document929.php.

P. 436

1 LŒuvre, éd. H. Mitterand, Paris, Gallimard, bibliothèque de la Pléiade, 1966, t. IV, p. 46.

P. 437

1 Non plus quUn Dilemme et La Retraite de M. Bougran, nouvelle demeurée inédite, il est vrai.

2 En considérant la Notice comme une sorte de chapitre zéro.

P. 439

1 « En prétendant dégager le sens dune œuvre, le récapituler tout en lanticipant, la préface littéraire est un mensonge ou une illusion sur lœuvre, dont le propre est précisément la polysémie et la polyphonie, la pluralité des portées sémantiques » (H. Mitterand, Le Discours du roman, Paris, PUF, coll. Écriture, 1980, p. 32).

806

2 « Il y a, dans ce roman, – écrit Huysmans à Goncourt en janvier 1882 (in Lettres inédites à E. de Goncourt, Nizet, 1956, p. 70) – [] des doubles lignes cest-à-dire, sous la ligne écrite et imprimée, une autre qui sourd, à sa flamme dart, comme ces phrases tracées à lencre invisible et sympathique qui apparaissent au toucher du feu ». Dans cette image reprise dans À rebours qui fait léloge dune « œuvre où sous la ligne écrite, perçait une autre ligne visible à lesprit seul », on reconnaît à létat naissant la poétique romanesque du double chemin, quil sagisse du roman-pantalon à deux jambes dEn rade, « lune réelle, lautre en lair », ou du roman « divis[é] de lui-même en deux parts, néanmoins soudées ou plutôt confondues » dont Là-bas fera la théorie. Cest dire que lécriture littéraire attend une lecture à deux niveaux – ce que proscrit la lecture rétrospective univoque préconisée par la préface dÀ rebours.

3 Joris-Karl Huysmans, par A. Meunier. Cette étude, publiée en 1885, est due à Huysmans lui-même. Elle a été rééditée dans le volume des Cahiers de lHerne consacré à Huysmans en 1985, p. 25-29.

4 Œuvres complètes, Classiques Garnier, t. VI, 2021, p. 583.

P. 440

1 Pierre Cogny, Huysmans à la recherche de lunité, Paris, Nizet, 1953, p. 104.

2 La lecture dEn route avait donné la même idée à Édouard Rod, qui lavait exprimée en rendant compte du roman. Le 16 mars 1895, Huysmans lui répond par une lettre qui constitue un avant-texte de la préface de 1903 : « Votre article est si finement analysé et avec cela si justement déduit des livres précédents que cest plaisir de se voir ainsi divisé dexperte et amicale main. / Oui, vous avez absolument raison, les dernières lignes dA rebours faisaient, en effet, pressentir les livres suivants et cest ce quaucun na dit, parce quils navaient pas suivi la filière des volumes et seffaraient, dès lors, sans comprendre, ne se rendant pas compte que lon narrive que par de successives et dinconscientes allusions à létat où jai pu être pour écrire En route. » (Ms Lambert 52, fo 28).

P. 441

1 Le texte exact de larticle de Barbey est le suivant : « Après Les Fleurs du Mal, – dis-je à Baudelaire – il ne vous reste plus logiquement que la bouche dun pistolet ou les pieds de la croix. Baudelaire choisit les pieds de la croix. Mais lauteur dÀ rebours les choisira-t-il ? » Dune façon générale, la revue de presse par laquelle Huysmans achève sa préface est infidèle à laccueil reçu par le roman en 1884, plus favorable et plus nuancé (lectures anarchistes, fumistes, formalistes, etc.) quil ne le dit.

2 G. Genette, Seuils, éd. du Seuil, 1987, p. 206.

3 Paris, Klincksieck, 1970, p. 68-76.

4 Cest le cas de la biographie de Robert Baldick (Denoël, 1958, p. 117) et de Huysmans à la recherche de lunité, de Pierre Cogny (op. cit., p. 108).

P. 442

1 Cahier de La Tour Saint-Jacques consacré à Huysmans, VIII, 1963, p. 11.

2 Selon la terminologie de Gérard Genette, une préface est dite assomptive si « lauteur parle implicitement du texte comme sien » (op. cit., p. 171).

P. 443

1 Article cité, p. 26.

2 Prononcée par Jean-Baptiste à propos du Christ, cette phrase est inscrite dans la Crucifixion du polyptique de Grünewald, exposé au musée de Colmar. Huysmans la traduit et la commente dans Trois Primitifs, infra, p. 537.