Notes sur l’introduction

P. 401

1 Interviews, op. cit., p. 217.

2 Lettre à l’abbé Broussolle, 5 mars 1898 (Ms Lambert 66, fo 46). Avis confirmé par Huysmans le 12 mars 1898 dans une lettre à l’abbé Moeller, où il juge cet « article vraiment très remarquable » (Ms Lambert 65, fo 108).

3 Voir la lettre à Gustave Boucher du 3 novembre 1898, BSH, no 64-65, 1975, p. 70.

P. 402

1 Lettre du 23 novembre 1899, ibid., fo 6.

2 Les lettres citées ici mettent à mal l’hypothèse de Lucien Descaves qui date cette préface de 1898 dans son édition d’En marge, alors que le livre préfacé est sorti de 1901.

3 Lettre à l’abbé Broussolle, 15 novembre 1900, Ms Lambert 66, fo 52.

4 Au même, 23 novembre 1900, ibid., fo 54.

5 Au même, 24 novembre 1900, ibid., fo 55. – Rappelons qu’à l’époque de Là-bas, Durtal ne réprouvait pas l’ambiguïté sexuelle des œuvres de Botticelli. Il avait mis au mur de son appartement « une belle photographie d’un Botticelli du musée de Berlin : une Vierge dolente et robuste, ménagère et contrite, entourée d’anges figurés par de languissants jeunes hommes, tenant des cierges aux cires enroulées comme des câbles, des garçonnes coquettes, aux longs cheveux piqués de fleurs, de dangereux pages, mourant de désirs devant l’Enfant Jésus qui bénit, debout, près de la Vierge. » (Œuvres complètes, éd. Classiques Garnier, 2019, t. IV, p. 486).

6 Huysmans avait mis ces formules en réserve à la p. 116 de son Carnet vert : « Il est impossible à un prêtre, à quelqu’un qui n’a pas fait la noce de saisir la putanerie d’une madone du Perugin ou de Botticelli – La renaissance, c’est le théâtre, l’actrice, déguisée ; S. Bernhard jouant la Vierge (à propos de Broussolle) ».

7 Le sirop de Flon, déjà cité dans La Cathédrale, est un adoucissant employé contre la toux. Une réclame très répandue autour de 1900 disait : « Lénitif pectoral, guérit Irritations des Bronches – Toux – Catarrhes – Rhumes – Ttes Phies ».

8 Lettre le 30 juin 1901, Ms Lambert 66, fo 61.

P. 403

1 La première série de L’Art du xviiie siècle, d’Edmond et Jules de Goncourt, a paru en 1881 chez Charpentier ; les études qui la composent, consacrées à Watteau, Chardin, La Tour et Boucher, avaient été publiées entre 1860 et 1867.