Note sur l’introduction

P. 433

1 « Le six février mil huit cent quarante huit a été baptisé Charles Marie Georges né d’hier fils de Victor Godefroy Jean Huysmans et de Elisabeth Badin son épouse demeurant tous rue Suger 11. Le Parrain Jacob Charles Huysmans (À Bréda Hollande) représenté par Alfred Alavoine rue du Petit Bourbon 5. La Marraine Marie Badin gd mère de l’enfant rue de Sèvres 11 ont signé avec nous le père présent. » (Registre des baptêmes de Saint-Séverin, Ms. Lambert 29, fo 66, photographie).

2Lettres inédites à Arij Prins 1885-1907, publiées et annotées par Louis Gillet, Genève, Librairie Droz, 1977, p. 215.

P. 434

1Lettre à Gustave Boucher du 15 janvier 1891, in BSH, tiré à part des nos 64 et 65, 1977, p. 6.

2Lettres inédites à Arij Prins 1885-1907, éd. citée, p. 206 (lettre du 3 novembre 1890).

3J.-K. Huysmans, « La Bièvre », La République des lettres, 4 février 1877. C’est en août 1886 que paraîtra une version retravaillée dans la revue néerlandaise De NieuweGids (t. I, no 6, p. 430-439). La version de 1890 est encore une version légèrement remaniée de celle de 1886.

4J.-K. Huysmans, La Bièvre, avec vingt-trois dessins et un autographe de l’auteur, Paris, L. Genonceaux, 1890, p. 45.

5Lettres inédites à Arij Prins 1885-1907, éd. citée, p. 210.

P. 435

1Ibid., p. 216 (lettre du 11 février 1891).

2Citons ici Maurice Garçon, Huysmans inconnu. Du bal du Château-Rouge au monastère de Ligugé, Paris, Éditions Albin Michel, 1941 (notamment p. 7-21), et Richard Griffiths, « Huysmans, Barrès, Wilde et Cie : les habitués du “Château-Rouge” », BSH, no 106, 2013 (notamment p. 16-20).

3Edmond et Jules de Goncourt, Journal. Mémoires de la vie littéraire, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2004, tome III, p. 518.

4Richard Griffiths, « Huysmans, Barrès, Wilde et Cie : les habitués du “Château-Rouge” », p. 20.

5Lettres inédites à Arij Prins 1885-1907, p. 212 (lettre du 20 décembre 1890).

6Maurice Garçon, Huysmans inconnu, p. 11. Garçon a pris l’expression chez Gustave Boucher, dans la note qui accompagne la carte de visite de J.-K. Huysmans envoyée le 2 janvier 1891 (BSH, tiré à part des nos 64 et 65, p. 5).

7 « La vérité c’est que Mémêche avait déclaré que je couchais avec ; j’étais connu sous le nom de l’amant d’Antoinette et c’est pour cela que l’on nous a si longtemps tolérés. Son départ à Saint-Laz[are] a tout gâté. Mais elle en a de l’aplomb, celle-là, de dire que je couche avec elle ! ! » (Lettre de J.-K. Huysmans à Gustave Boucher du 15 janvier 1891, in BSH, tiré à part des nos 64 et 65, p. 6).

P. 436

1Ibid., p. 7 (cachet postal du 7 février 1891).

2Ibid., p. 8. « Il flottait, comme une épave, entre la Luxure et l’Église […] » (J.-K. Huysmans, En route, in Œuvres complètes, tome XIII/I, Paris, Éditions G. Crès et Cie, 1930, p. 59).

3Lettre à Henri Girard vers le 2 janvier 1891, Ms Lambert 48, fo 14.

4Lettre du 15 septembre 1891, in BSH, tiré à part des nos 64 et 65, p. 12.

P. 437

1Lettres inédites à Arij Prins 1885-1907, p. 231. Notons avec Louis Gillet que c’est déjà la deuxième prostituée qu’on enlève à Huysmans et qui finit par faire carrière aux États-Unis (p. 232, note 3). La première déception remonte à septembre 1890 : « Je suis très ennuyé – au point de vue charnel – j’avais trouvé à la Botte, une délicieuse créature, au corps d’enfant et qui adorait la minette, si bien que je m’étais acoquiné dans cette maison et que je dévorais le derrière de cette enfant, chaque semaine. Et voilà un cochon d’Américain qui me l’enlève pour la mettre à la tête d’un bar à Portland ! » (p. 203-204).

2Lettre du 15 septembre 1891, in BSH, tiré à part des nos 64 et 65, p. 13.

3Lettre de J.-A. Boullan à J.-K. Huysmans du 18 juin 1891, Ms Lambert 76 (1), fo 240 (copie).

4Ibid., fo 241.

5Ibid.

6Lettre de J.-A. Boullan à J.-K. Huysmans du 3 mars 1891, citée d’après Maurice Belval, Des ténèbres à la lumière. Étapes de la pensée mystique de J.-K. Huysmans, Paris, Maisonneuve & Larose, 1968, p. 96.

7Ms Lambert 21, fo 36.

P. 438

1Lettre de J.-K. Huysmans à Arij Prins du 4 septembre 1891, in Lettres inédites à Arij Prins 1885-1907, éd. citée, p. 229.

2Ibid., p. 219-220.

3Lettre du 8 janvier 1891, ibid., p. 213.

4Pour un aperçu de l’évolution de la spiritualité victimale au xixe siècle, on se reporte avec profit aux articles de Christian Berg, « L’amoureuse douleur », Les Cahiers de l’Herne : Huysmans, éd. Pierre Brunel et André Guyaux, Paris, L’Herne, 1985, p. 314-323 ; « Théodicées victimales au dix-neuvième siècle en France (de Joseph de Maistre à J.-K. Huysmans) », French Literature Series, volume XXXII, 2005, p. 87-100 ; « Huysmans hagiographe », Cahiers de l’Association internationale des études françaises, no 60, 2008, p. 329-341.

5Abbé J.M. de N., La Véritable Réparation ou L’Âme réparatrice par les Saintes Larmes de Jésus et de Marie, avec un choix de prières admirable pour faire la Réparation, Paris, Victor Sarlit, 1857.

6Citée d’après Maurice Belval, Des ténèbres à la lumière. Étapes de la pensée mystique de J.-K. Huysmans, éd. citée, p. 129.

P. 439

1J.-A. Boullan, « Ce qu’il faut entendre par la divine Réparation, ou l’Œuvre de l’Auguste Marie », Annales de la Sainteté au xixe siècle, avril 1873, cité d’après Maurice Belval, op. cit., p. 138.

2In Christian Berg, « Théodicées victimales au dix-neuvième siècle en France », art. cité, p. 93.

3J.-A. Boullan, « Ce qu’il faut entendre par la divine Réparation, ou l’Œuvre de l’Auguste Marie », cité d’après Maurice Belval, op. cit., p. 138.

4Annales de la Sainteté au xixe siècle, juillet-décembre 1873, p. 321, cité d’après Maurice Belval, ibid., p. 155.

5Christian Berg, « Théodicées victimales au dix-neuvième siècle en France », art. cité, p. 97.

6Jean-Marie Seillan, Huysmans : politique et religion, Paris, Éditions Classiques Garnier, coll. « Études romantiques et dix-neuviémistes », 2009, p. 62.

7Édouard Fournier, Paris démoli, préface de Théophile Gautier, Paris, E. Dentu, 1883, p. V et VII.

8Patrice de Moncan, Le Paris d’Haussmann, Paris, Les Éditions du Mécène, 2012, p. 33.

P. 440

1Maxime Du Camp, Paris, ses organes, ses fonctions et sa vie dans la seconde moitié du xixe siècle, Paris, Hachette, 1879, tome VI[1875], p. 266.

2Gustave Aimard, Les Peaux-Rouges de Paris, Paris, E. Dentu, 1888, vol. II, p. 260.

3Maxime Du Camp, Paris, ses organes, ses fonctions et sa vie dans la seconde moitié du xixe siècle, Paris, Hachette, 1879, tome III[1872], p. 52.

4Albert Wolff, L’Écume de Paris : mémoires d’un Parisien, Paris, Victor Havard, 1885.

5Albert Wolff, « Au cabaret de la rue Galande », Le Figaro, 11 août 1879 ; l’autre étude s’intitule « Le cabaret au Père-les-Lunettes et le garni de la rue Maître-Albert », Le Figaro, 17 août 1879.

6Jules Claretie, La Vie à Paris, troisième année, Paris, Victor Havard, 1882, p. 217-218.

7Georges Grison, Paris horrible et Paris original, Paris, E. Dentu, 1882, p. 3.

P. 441

1Rodolphe Darzens, Nuits à Paris : notes sur une ville, illustrées par A. Willette, Paris, E. Dentu, 1889, p. 183.

2Dominique Kalifa, Les Bas-fonds. Histoire d’un imaginaire, Paris, Éditions du Seuil, 2013, p. 206. Voir aussi Jean Lorrain, « La Tournée des Grands-Ducs », Je sais tout, 1re année, no VI, 15 juillet 1905, p. 717-726.

3Léon Bloy, « L’Incarnation de l’adverbe », La Plume, no 51, 1er juin 1891, p. 178 (Slatkine Reprints).

P. 442

1Jean-Marie Seillan, Huysmans : politique et religion, éd. citée,p. 61. C’est pourquoi Robert Ziegler parle à juste titre d’une « succession of disconnected tableaux » (« The Containment and Diffusion of History in Huysmans’ Saint-Séverin », Correspondances : Studies in Literature, History, and the Arts in Nineteenth-Century France, éd. Keith Busby,Amsterdam-Atlanta, Rodopi, 1992, p. 252).